Cyril Hanouna et ses chroniqueurs parlent de tout ce qui fait l'actualité dans TPMP et forcément, en ces temps d'élection présidentielle, la politique revient souvent autour de la table. Delphine Wespiser, qui s'est récemment confiée sur les problèmes d'alcool qu'elle a connu dans le passé, a pris position pour Marine Le Pen plusieurs fois dans l'émission. Bernard Montiel, lui, est un ami de longue date d'Emmanuel Macron. En raison du temps de parole que les médias doivent respecter, les deux chroniqueurs ont été exclus temporairement du programme.
"Des règles assez complexes nous ont obligés à ne pas avoir Delphine et Bernard comme chroniqueurs jusqu'à dimanche. Pour rappel, nous sommes soumis à une stricte égalité de temps de parole entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Le problème est que Delphine et Bernard ont donné leur avis donc la chaîne nous conseille de les écarter jusqu'au second tour", a expliqué l'animateur qui a récemment révélé avoir eu des idées noires.
Une sanction que la compagne de Roger ne comprend pas. Elle n'a d'ailleurs pas hésité à pousser un coup de gueule. "Je suis punie et mise au placard pourquoi ? Parce que j'ai été trop courageuse, trop authentique ? Parce que j'ai dit ce que je pensais, parce que j'ai fait mon travail de chroniqueur ? On sait très bien qu'ici le but est de donner notre avis sur la télé-réalité, sur des faits de société et en ce moment sur la politique. Donc en fait j'ai juste bien fait mon job. Et là on me met au placard parce que j'ai utilisé mon droit de liberté de penser" a-t-elle déclaré.
L'ancienne Miss France explique aussi que cette décision lui fait perdre de l'argent : "Je devais faire toute la semaine donc concrètement je perds des émissions et donc je perds de l'argent. Et ce que je perds c'est le prix de la liberté. Aujourd'hui, si je suis sanctionnée et si je perds de l'argent par rapport à ça c'est le prix de la liberté". Delphine a ensuite tenu à préciser qu'elle n'avait jamais appelé à voter Marine Le Pen "Je suis une porte-parole des Français qui ont été mécontents et qui sont déçus de ce quinquennat. C'est tout ! Et se faire punir à cause de ça je trouve que c'est très, très, très triste pour la démocratie".
Elle est également revenue sur ses propos qui ont tout déclenché. Il y a quelques jours, elle a dit que Marine Le Pen pourrait être une "maman des français". "Le point de bascule c'est quand j'ai parlé de 'Maman des Français'. Ça aurait pu être n'importe quelle femme. Par exemple, si Valérie Pécresse s'en était sortie. Et pourquoi j'ai dit 'Maman des Français' ? Parce que ça m'a fait penser à Angela Merkel pour qui on dit 'Mutti der nation'. C'est pour ça que j'ai utilisé cette rhétorique. Mais ce n'est pas pour autant que ça m'a fait basculer dans les soutiens", s'est-elle justifiée, avant de conclure : "Je suis une Française qui a été déçue et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui sont derrière moi".