Après la venue d'Harry Styles dans Quotidien sur TMC, c'est un buzz d'un tout autre type qui a eu lieu sur le plateau de l'émission animée par Yann Barthès. Le journaliste Azzeddine Ahmed Chaouch, qui fait partie de l'équipe de Quotidien, s'est rendu au rassemblement FN du 1er mai 2017, qui se déroule chaque année au pied de la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides, dans le 1er arrondissement de Paris.
Parmi les militants du Front National venus écouter le discours de Jean-Marie Le Pen, l'un d'eux, dont le visage a été flouté, portait à bout de bras un drapeau qui a interpellé Azzeddine Ahmed Chaouch.
Celui qui a notamment travaillé au Parisien et à M6 par le passé a demandé au partisan FN la signification de son étendard. Et la réponse a été claire : il s'agit du drapeau de la dissidence française, "c'est un groupe ultra nationaliste, faschiste et populiste".
Certainement choqué par cette réponse, le chroniqueur de Quotidien a entamé la discussion. Mais l'ouverture d'esprit n'était visiblement pas l'une des qualités de son interlocuteur qui lui a déclaré : "Moi je suis pas un négro ni un bougnoule".
L'idéal de société de ce militant du Front National et par conséquent de Marine Le Pen ? "Une France qui redevient chrétienne", qui serait "désislamisée" et où il aimerait "virer les étrangers qui ne travaillent pas, qui ne sont pas assimilés".
Gardant son calme, Azzeddine Ahmed Chaouch a alors demandé : "Puisque j'ai des origines algériennes, est-ce que vous me considérez comme un bougnoule". "Pour moi oui, je vous considère comme un bougnoule. Pour moi, tout ce qui est arabe, même africain, je considère comme bougnoule" lui a répondu le partisan de l'extrême droite.
Conservant flegme et patience malgré les propos inappropriés entendus de visu, le journaliste franco-algérien a attendu d'être sur le plateau de Yann Barthès pour faire un point sémantique sur le terme "bougnoule".