Cette nouvelle année 2025 est marquée par la mort d'un personnage très controversé du monde politique : Jean-Marie Le Pen. Au lendemain de la disparition du fondateur du Front National, les réactions se multiplient sur les réseaux sociaux. Certains pleurent sa mort, tandis que d'autres la célèbrent. C'est notamment le cas de Maeva Ghennam. Ce mardi 7 janvier, dans une vidéo publiée sur TikTok, l'influenceuse recalée par Mathis Dumas pour gravir le mont Blanc s'est réjouit de la disparition du père de Marine Le Pen en dansant sur une chanson aux paroles symboliques : "La jeunesse emm**de le Front National".
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que sa vidéo n'a absolument fait pas l'unanimité. Depuis, Maeva Ghennam fait face à une vague de critiques.
"En tant que musulmans, nous ne devons pas rire de la mort de quelqu'un même s'il est bon ou mauvais !", "Le plastique a rongé le cerveau visiblement", "Pauvre fille t’es perdue", "Le respect il est où ?", "T’es la prochaine sur la liste", "Le retour de boomerang sera terrible", "Le retour de boomerang sera terrible", "Même si chacun n'a pas la même vision politique, on ne se moque pas d'une personne décédé", peut-on lire, entre autres, dans les commentaires.
Suite à ces nombreuses critiques qui n'en finissent plus de pleuvoir, celle qui a eu une grosse frayeur en Corée a décidé de prendre la parole. Ce mercredi 8 janvier 2025, sur Instagram, la star de télé-réalité a publié une vidéo dans laquelle elle explique pourquoi la mort de Jean-Marie Le Pen la réjouit : "Je ne comprends pas, il y a des gens qui commencent à attraper ma veste par rapport à mon TikTok. Alors, je vous explique ! En 2025, j'ai une nouvelle résolution, c'est de réfléchir avant de parler. Là, c'est très réfléchi et je l'assume amplement. Est-ce que vous pensez que je vais être triste parce que Jean-Marie Le Pen ? Est-ce que vous pensez que je vais avoir de la peine ou lui faire des prières ?"
"Liberté d'expression, est-ce que vous connaissez ? Si j'étais là quand Hitler était mort, j'aurais fêté sa mort. Bah, Jean-Marie Le Pen, c'est la même chose. Je n'oublie pas ce qu'il a fait à l'Algérie. Je suis une Algérienne et fière de l'être. Je n'oublie pas tout le mal qu'il a fait et je n'oublierai jamais", a poursuivi la candidate, qui a récemment vécu une rupture difficile.
Dans cette vidéo, Maeva Ghennam évoque sa religion : "Effectivement, dans l'Islam, ce n'est pas bien de se réjouir de la mort des autres, sauf, car je me suis renseignée et ai demandé à des gens de science, quand ce sont des personnes qui nuisent à tes frères et sœurs et en l'occurence, vous savez tout le mal qu'il a fait. Donc, ça sera un mauvais en moins sur Terre. Je n'ai aucune peine, ou à la rigueur pour sa famille, mais ce qu'il a inculpé comme valeurs à ses enfants et à sa famille... Voilà quoi".
Une fois encore, Maeva Ghennam n'a pas pesé ses mots, déclarant : "N'oublions pas ce qu'il a fait, n'oublions pas qui il aimait, comme les moustachus (en référence à Hitler, NDLR) et ce qu'il a ramené en France. C'était un gros facho, un gros raciste. Un mauvais en moins sur Terre, ça fait du nettoyage". Puis, l'influenceuse s'est défendue en déclarant : "Lui, est-ce qu'il a eu de la peine pour le mal qu'il a fait aux familles ? Non ? Alors, moi je n'ai pas de peine pour lui. Il ne manquerait plus que j'ai de la peine pour Jean-Marie Le Pen"
Maeva Ghennam a conclu sa vidéo en prononçant les paroles de la chanson sur laquelle elle dansait dans sa vidéo TikTok : "La jeunesse emm**de le Front National", avant d'ajouter ces derniers mots : "Est-ce que Jean-Marie Le Pen s'est excusé publiquement pour le mal qu'il a fait ? Est-ce qu'il s'est repenti du mal ? Non ! Ni oubli ni pardon pour l'Algérie !". Une prise de parole pour le moins engagée et qui a le mérite de faire réagir.
"Elle est en train de ce tirer vers le bas toute seule", "Pauvre fille inculte et mal élevée", "Tu peux ne pas être triste pour Jean-Marie Le Pen. Mais il faut se taire quand il y a des millions de personnes qui le pleurent et respecter les personnes qui le pleurent", "Non mais ferme ta bouche", "Tu vas le regretter", peut-on également lire, parmi les nombreux commentaires.