"Prenons d'assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas nous arrêter tous". Voilà le message lancé cet été par un internaute, qui a eu l'idée de créer un événement Facebook invitant les internautes à envahir cette zone militaire hautement sécurisée et secrète située dans le Nevada aux USA. L'objectif : vérifier si les légendes urbaines selon lesquelles elle cacherait de nombreuses informations sur les extraterrestres sont vraies. Un événement qui a fait un tel bruit que plus de 2 millions de personnes ont répondu présentes. Du moins, sur le web.
Car, en vrai, c'était autre chose. Ce 20 septembre, ils n'étaient qu'une centaine à avoir fait le déplacement, en pleine nuit, pour un assaut prévu à 3h du matin (aux États-Unis). Il faut dire que le danger de cette opération a dû en dissuader plus d'un ! Suite à la sévère mise en garde de l'armée américaine, Matthew Roberts, l'initiateur de cet événement, a reconnu qu'il s'agissait d'une simple blague qui lui était passée par la tête "quand il s'ennuyait à 02H00 du matin".
On imagine que les gens ne voulaient pas se faire tirer dessus ni se faire arrêter comme ces deux youtubeurs très populaires aux Pays-Bas, qui ont tenté de pénétrer sur la base militaire du Nevada le 10 septembre dernier, armés d'une caméra, d'un téléphone et d'un drone... Quant à ceux qui ont osé faire le déplacement, ils étaient bien décidés à marquer le coup. Dans une ambiance festive, certains se sont déguisés, pendant que d'autres se sont amusés à reproduite la Naruto Run devant les caméras de la chaîne KTNV. Une séquence devenue culte ! Seule une personne s'est fait arrêter : un homme ayant uriné sur l'entrée du site.
Si une bonne partie des youtubeurs français étaient occupés à participer à ZEvent, il y en a un qui s'est rendu au Nevada : CemCem. Visiblement, celui qui a pourtant l'habitude d'attendre en ne faisant rien a été déçu de la tournure des événements. Le bilan de son aventure ne vend pas du rêve, en effet : "Aller aux USA pour au final : - qu'il ne se passe rien à la zone 51 - mordre son doigt et payer 2200 euros à l'hôpital - être à découvert de 2500 euros"...