Le 14 janvier 2021, Zoubir a fait son arrivée dans Les Princes et les princesses de l'amour 4 sur W9, en tant que prétendant de Sara. Une arrivée qui a beaucoup surpris son employeur puisque le candidat était censé être en arrêt de travail au moment du tournage et non pas à Saint-Tropez pour trouver l'amour. Il a alors rapidement compris que Zoubir a décidé de participer à l'émission de W9 sans prévenir sa hiérarchie. Résultat ? Son patron a ouvert "des enquêtes administratives" pour "manquements au devoir exigé par sa fonction". Un signalement a aussi été publié sur la plateforme de l'IGPN.
Invité sur le plateau de TPMP ce mardi 19 janvier, Zoubir a pu réagir à cette affaire et donner sa version face à Cyril Hanouna, ses chroniqueurs et Bruno Pomart, ancien patron du RAID. Il a dans un premier temps confirmé ne pas avoir prévenu sa hiérarchie de sa participation aux Princes de l'amour 8 avant d'expliquer : "Il faut savoir que ça fait un petit moment que je suis en fracture avec l'institution générale et ma hiérarchie. Du coup, je ne les ai pas prévenus (...) A partir du moment où je ne fais pas quelque chose d'indigne, on recherche l'amour, ce n'est pas censé porter préjudice."
Le prétendant de Sara a ajouté : "J'ai pris un congé sans solde début 2020. A partir de ce moment, je ne dépends plus de la police, je ne suis plus rémunéré. Quand j'ai pris cette dispo, c'était pour me lancer dans mes projets de mannequinat. Ça n'a pas marché, il y a eu la Covid. Il fallait que je remplisse le frigo (...) Je suis revenu dans la police, mais entre temps, j'ai passé des castings télé. Je les ai oubliés, j'ai repris le travail et j'ai eu les retours. Je suis resté une semaine et je me suis mis en arrêt après."
Zoubir n'était donc plus vraiment en phase avec son poste de fonctionnaire de police, d'autant plus qu'il affirme qu'il lui est arrivé d'être victime de racisme : "Ça fait un moment que j'avais un souci là-bas. Tous les délires de contrôles au faciès, de racisme, il y avait beaucoup de comportement qui me gênaient dans la police. Je n'arrivais plus à me reconnaître (...) Au bout d'un moment, je me suis heurté à pas mal de comportements, le manque de reconnaissance, certains comportements xénophobes. J'ai été victime de racisme, mais pas directement."
Le beau gosse se retrouve aussi en mauvaise posture à cause de ses vidéos TikTok où il s'affiche avec son uniforme de police : "C'est pathétique et désolant. Il a d'autres qualités, c'est dommage de les exploiter comme ça, en donnant une image lamentable de l'uniforme. Ça me fait du mal. Il est issu de la diversité ce jeune homme et c'est bien (...) Il vaut mieux qu'il s'en aille, je pense qu'il va s'en aller et qu'il va même être révoqué de la police", a déclaré Bruno Pomart avant de préciser que Zoubir "ridiculise" la police.
Le candidat des Princes et les princesses de l'amour 4 s'est ensuite défendu : "Ça fait plusieurs semaines que des collègues se liguent contre moi. Ils ressortent pas mal d'infos personnelles, ça va super loin (...) Il n'y a pas de haine dans ce que je fais, il n'y a rien de méchant. Quand il y a des bavures, ça fait des cagnottes Leetchi et moi, avec mes vidéos pour véhiculer un message de paix, il y a de l'acharnement."
Quelques heures après le passage de Zoubir dans TPMP, une fonctionnaire de la préfecture de police a réagi à ses propos : "Au cours de cette émission, il a dénigré le comportement de certains de ses collègues, qu'il qualifie de 'racistes' et réalisant des contrôles au faciès pour tenter de justifier son choix. Pour son autorité d'emploi, cette attitude est choquante à plusieurs égards. Ce policier a fait l'objet d'une enquête judiciaire pour avoir fourni des tenues de policiers pour le tournage d'un clip. Après cela, il s'était engagé à changer car il souhaitait rester dans la police."
Elle poursuit : "Pourtant, d'autres enquêtes administratives sont en cours et concernent notamment sa participation à des émissions de télé-réalité alors qu'il était en congé maladie et sans avertir son employeur. Non seulement, il reconnait publiquement détourner la notion de congés maladie et justifie ce comportement inacceptable par des propos qui dénigrent l'institution à laquelle il appartient. Toutes les conséquences seront tirées dans les enquêtes administratives qui le concernent et prendront en compte les propos qu'il vient de tenir."