L'univers de Nakaba Suzuki, lancé en manga en 2012 chez Kodansha au Japon (et Pika Edition en France), est loin de quitter de nos écrans. Deux ans après la conclusion de l'anime Seven Deadly Sins au terme de la saison 4 et quelques mois avant les débuts de la série Four Knights of the Apocalypse, un spin-off adapté d'un autre de ses mangas édité depuis 2021 et toujours en cours de production, c'est un film qui vient de débarquer sur Netflix.
Ce mardi 8 août 2023, la plateforme de streaming a mis en ligne la partie 2 de Seven Deadly Sins : Grudge of Edinburgh, imaginé comme une intrigue bonus à destination des fans afin de les faire patienter. Au programme ? Celle-ci se déroule entre l'histoire originale et celle de Four Knights of the Apocalypse et suit les aventures de Tristan, 14 ans après la bataille contre le clan des démons. Alors que le jeune prince tente d'appréhender les pouvoirs issus de ses parents (Meliodas et Elizabeth), il doit affronter le terrible Deathpierce afin de protéger sa mère et le royaume de Liones. Et pour cela, il peut compter sur un visage bien connu : Lancelot.
Malheureusement, contrairement à ce que pouvaient espérer les réalisateurs Noriyuki Abe et Bob Shirahata, cette nouvelle histoire est loin d'avoir l'effet escompté auprès du public. Plutôt que de le hyper pour le prochain anime et jouer avec son coeur et sa nostalgie en plongeant certains des personnages les plus cultes du manga à une nouvelle époque, ce film a finalement dérouté plus d'un fan.
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En cause ? Tandis que l'histoire n'est pas jugée très intéressante, ce sont surtout les graphismes qui choquent aujourd'hui tout le monde. Là où le Studio Deen faisait pourtant un travail satisfaisant depuis 2019 après avoir succédé à A-1 Pictures, Alfred Imageworks et Marvy Jack ont finalement repris le contrôle de la licence pour ce projet. Or, à cette occasion, les deux studios ont fait le choix curieux d'amener Seven Deadly Sins vers une nouvelle animation tout en 3D aussi déroutante qu'inégale.
Et forcément, cette évolution a fait grincer les dents des amateurs d'anime, bien trop habitués à la magie de la 2D japonaise. "Dites-moi un pire glow down que l'animation de Seven Deadly Sins", peut-on désormais lire sur Twitter, tout comme, "Mais qu'est ce qu'ils ont fait à Seven Deadly Sins ? L'animation est nuuulle, même Pat Patrouille c'est mieux à regarder", "L'animation de Seven Deadly Sins est catastrophique, on dirait un jeu vidéo" ou encore, "Quel gâchis".
Le point positif, c'est que Alfred Imageworks et Marvy Jack n'ont pas été choisis pour animer Four Knights of the Apocalypse dont la diffusion débutera le 8 octobre 2023. C'est au contraire Telecom Animation Film - filiale de TMS Entertainment, qui s'est vu attribuer cette tâche, le studio à qui l'on doit notamment les anime Don't Toy with Me, Miss Nagatoro, Lupin Zero ainsi que de nombreux films Detective Conan comme Le Sniper dimensionnel, L'Arche du Ciel ou bien Le Onzième Attaquant. Autant dire qu'on sera sur un autre niveau qualitatif avec une jolie 2D comme on les aime.