Quelques jours après un remaniement du gouvernement d'Elisabeth Borne, Emmanuel Macron s'est adressé aux Français ce lundi 24 juillet 2023. Il a répondu aux questions de Jacques Legros et Nathanaël de Rincquesen aux 13 heures de TF1 et France 2.
Un peu plus tôt dans la journée, le président de la République a été au coeur d'un des débats des Grandes Gueules sur RMC et RMC Story. Olivier Truchot a demandé à ses trois chroniqueurs du jour, Charles Consigny, Etienne Liebig et Joëlle Dago-Serry, de répondre à la question : "Emmanuel Macron peut-il encore nous surprendre ?". Le premier a eu un avis bien tranché sur le sujet...
"J'attends rien, mais on verra bien...", a-t-il débuté tout en confiant qu'il n'allait pas regarder l'interview du chef de l'Etat. "Non pas parce qu'il parlerait trop, mais je trouve qu'il ment tout le temps. Il ne dit jamais la vérité, il prend les gens pour des imbéciles... Pour moi, il tient un langage un peu Orwellien. La paix, c'est la guerre. Le bien, c'est le mal... Il dit le contraire de ce qu'il fait !", a poursuivi celui qui a eu un violent accrochage avec Bernard de la Villardière.
"Je me souviens, j'ai revu par hasard une vidéo là sur Twitter. Quand ils ont supprimé les jurés populaires dans les cours d'assises, Emmanuel Macron se déclarait très attaché aux jurés populaires. Et quelle a été la mesure prise ? De les supprimer ! Mais il était très attaché aux jurés populaires...", a fustigé celui qui a poussé un gros coup de gueule après les émeutes.
L'avocat a affirmé que la messe était dite. "C'est le mandataire des milliardaires cet homme. C'est une réalité factuelle ! Tous les journalistes bien informés vous le disent. Il est connecté en temps réel sur les 5 personnes qui possèdent notre pays. Il travaille, il accomplit leur feuille de route... Je considère que ce n'est pas le rôle du président de la République. Il doit y avoir, au contraire, une étanchéité entre le pouvoir politique et le pouvoir économique...", a asséné le chroniqueur des Grandes Gueules.