Même les séries les plus apparemment progressistes ne sont jamais dépourvues d'un envers bien moins reluisant. La preuve si l'on s'attarde sur les coulisses de Will & Grace, show bien connu de la communauté LGBTQ depuis vingt ans puis qu'il nous relate le quotidien d'un avocat gay (Will), d'une décoratrice d'intérieur (Grace) et de leur entourage. Une sitcom de référence qui a déjà connu onze saisons...
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Mais au sein de laquelle tournages et directives n'ont pas toujours été baignés de bienveillance. Ca, c'est l'une des grandes stars de la série, Debra Messing en personne, alias Grace Adler, qui l'a relaté face à un public de fans lors d'un événement anniversaire consacré à la série, The Impact of Will & Grace : 25 Years Later, qui s'est tenu le 5 juin en pleine Grosse Pomme, comme le relate le magazine People.
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Si producteurs, showrunner et collègues acteurs n'ont pas témoigné à son égard d'une attitude toxique, ce ne fut pas le cas d'un ponte de l'industrie : le président de la chaîne NBC à la toute fin des années 90, channel qui diffusait le show outre atlantique. Un véritable porc, à en croire la star...
Mais de quoi Debra Messing accuse au juste cette figure de pouvoir ? Et bien, d'avoir commenté sa poitrine, et plus encore, d'avoir exigé que le tour de poitrine de l'actrice... soit augmenté. En fait, le président l'aurait carrément incitée à "rembourrer" le décolleté, fusse. à grands renforts "d'escalopes de poulets" relate-t-elle. L'intention est claire : "Il voulait que j'ai des gros seins !". Au moins, c'est dit.
Oui oui, des escalopes de poulet. Pas très ragoûtant. "Lors des premières séance d'essayages, l'équipe m'avait plaqué ces trucs dans mes sous vêtements pour augmenter mon tour de poitrine. Je n'étais pas du tout fan du concept", raconte la star. Et on la comprend volontiers. Elle l'a fait comprendre elle aussi d'ailleurs, et a rapidement refusé la chose...
"Mais c'est le président de la chaîne qui me l'a demandé !", a riposté la styliste de la série. Ce à quoi la "Grace" de Will and Grace a conclu l'affaire : "Qu'il vienne me le dire en face !". Une répartie qui a fait mouche, puisque ces incitations déplacées ne sont jamais revenues sur le plateau ensuite.
Mine de rien, ces remarques ont contribué à alimenter les complexes que l'actrice éprouvait déjà concernant sa taille, son poids, son corps : "Je détestais mon corps et moi-même, j'en suis même tombée malade", a-t-elle encore déploré lors de cette conférence. Un triste passé qu'elle a su exorciser depuis.