"Je dépensais énormément d'argent. J'avais deux chauffeurs, j'avais trois appartements parce que j'avais une vie complètement dissolue. Maintenant, je peux le dire, j'avais plein de relations en même temps", avoue Guillaume Genton sur le plateau de TPMP.
"Je suis rentré dans une espèce de spirale de n'importe quoi où j'avais plein de voitures, des appartements, je dépensais 10 000 euros pour un oui ou pour un non pour m'acheter des vêtements avenue Montaigne et en fait, c'est une espèce d'engrenage qui rend très malheureux", continue celui qui va prochainement devenir papa pour la première fois.
"Je pense que je suis allé au bout de ça. J'ai connu une série d'évènements négatifs. J'ai eu deux contrôles fiscaux qui m'ont tué professionnellement et personnellement. Et plein de choses dans la vie qui sont arrivées qui ont fait que ça m'a ramené sur Terre. C'est une bonne chose parce qu'aujourd'hui, je m'en fous complètement. Je vis beaucoup plus simplement et je pense être plus heureux qu'avant", poursuit le chroniqueur, avant d'ajouter : "En fait, j'avais l'argent. Il y a une année où, parce que j'avais un régime particulier, je n'ai pas eu d'impôt. Il y a eu une année blanche. J'ai tout flambé et je n'ai pas payé mes impôts qui auraient dû être 50%. Oui, j'ai fait n'importe quoi. Je vivais clairement au-dessus mes moyens, et surtout, pour rien. Pour faire le kéké".
"C'est une manière de se détruire. Je n'ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières. Il y avait évidemment une part de plaisir et de kiff, mais il y a aussi une manière de se détruire. Je dépensais des sommes hallucinantes (..) Je me suis vraiment détruit avec ça, je pense. C'était une manière de se détruire comme d'autres le font avec de la drogue ou autre. Moi, c'était dépenser, dépenser, dépenser jusqu'à ne plus avoir rien. La seule personne à qui je peux en vouloir, c'est moi", confesse ensuite celui s'est récemment confié sur un membre célèbre de sa famille.
Finalement, Guillaume Genton a réussi à se reprendre en main. "Quand je n'ai plus rien eu, c'est là que je suis retourné vivre dans 30m². Et je sais qu'il y a des gens qui vivent dans 30m² même dans moins, mais quand on passe de 500 à 30, il faut assumer. J'ai assumé et j'ai été très heureux", assure-t-il, avant d'ajouter : "Dans ces cas-là, il faut assumer, il faut être un bonhomme. Moi, j'ai revendu toutes mes montres, j'ai revendu beaucoup de mes fringues, j'ai revendu tout ce que je pouvais revendre. J'ai diminué par dix au moins mon train de vie et j'ai la chance d'encore plutôt bien vivre, donc je ne m'apitoie pas du tout sur mon sort. Il faut assumer, stopper net, arrêter les conneries et arrêter de se prendre pour quelqu'un qu'on n'est pas".
Un beau discours de la part du chroniqueur, qui a donc su se remettre en question pour son bien et repartir sur de nouvelles bases.