Un style qui ne laisse pas indifférent. A chacune de ses interviews pour RMC, Apolline de Malherbe n'hésite pas à poser les questions - même les plus dérangeantes - à ses invités, qu'ils soient politiques ou autres.
L'animatrice, que le public peut retrouver dans Apolline Matin entre 6h30 et 8h30 sur RMC Story et au Face à face entre 8h33 et 8h53 sur BFMTV à la télévision, est régulièrement saluée comme une excellente journaliste mais elle se retrouve aussi sous le feu des critiques. Certains l'accusent d'être trop cassante et de couper systématiquement la parole à ses invités. Des accusations auxquelles elle a été invitée à répondre aux Grandes Gueules.
Apolline de Malherbe s'est glissée dans la peau d'une "GG" le lundi 12 juin 2023 entre 11 heures et midi. Dans les prémices de débats avec Charles Consigny, Bruno Pomart, Joëlle Dago-Serry et les auditeurs de RMC sur l'actualité, elle a tenu à répondre à ses détracteurs. "Je suis méchante, cassante... Je ne crois pas que je le sois. Après, il y a ce qu'on fait dans ce studio (aussi celui d'Apolline Matin, ndlr). C'est un moment où on est très nous-même", a-t-elle débuté.
"RMC, c'est vraiment une radio où on ne triche pas et où on se dit les choses. Il faut s'agacer quand on doit s'agacer, mais on se laisse aussi émouvoir. Au 3216, on reçoit des histoires de vie, des témoignages très forts... Dans ces moments-là - ceux qui nous écoutent et nous appellent au 3216 le savent -, on n'est pas cassant", a poursuivi celle qui a fait face à un gros imprévu avec Sophie Binet, cheffe de la CGT, sur BFMTV.
L'animatrice s'est ensuite penchée sur l'exercice du Face à face, son interview quotidienne qu'elle orchestre pour RMC et BFMTV. "C'est un exercice pour lequel il faut de la puissance. Quand je rentre dans le studio, je reprends mon souffle. Je n'aime pas trop l'idée de match de boxe, mais il y a un peu de ça quand même. En tout cas, il ne faut pas se laisser faire !", a conclu celle qui a provoqué un malaise pour Léa Salamé sur le plateau de Quelle époque sur France 2.