Véritable légende dans le monde du manga grâce à ses créations comme Dr Slump, Dragon Ball ou encore Sand Land, Akira Toriyama se retrouve depuis quelques jours au centre d'une triste polémique. Déjà critiqué par le passé pour le manque de diversité au sein de ses oeuvres ou sa façon de représenter les personnages noirs (on pense notamment à Mr. Popo), de récents propos attribués au créateur sont apparus sur le net et ont choqué les fans.
En cause ? Au détour d'une interview, Akira Toriyama aurait tout simplement légitimé le faible nombre de personnages noirs dans Dragon Ball par le fait qu'il s'agissait d'une oeuvre japonaise. "C'est une franchise japonaise. Elle a été faite par des Japonais, pour les Japonais. Ca n'est pas votre oeuvre, c'est la nôtre", aurait-il ainsi déclaré.
Puis, il l'aurait ensuite ajouté, "Les choses pour lesquelles les gens continuent de se plaindre changent avec le temps, la démographie raciale du Japon reste la même", avant d'affirmer, "Ils (les personnes noires) ne vivent pas ici".
Des propos qui ont logiquement fait halluciner les internautes et les fans de Dragon Ball Z mais qui, fort heureusement, sont totalement faux. Oui, on vous rassure, si vous avez vu passer ces déclarations et que vous avez été déçus / que vous vous êtes sentis trahis par celles-ci, sachez qu'elles ont été totalement inventées par le YouTuber Waifuwatchers. Face à la viralité inquiétante de cette fake news qui trouvait son origine dans une fausse capture d'un article américain qu'il avait lui-même créée avant de la partager sur Twitter, et comme l'a repéré le site db-z, il a souhaité tout avouer à travers une vidéo d'une dizaine de minutes.
Toutefois, plutôt que de s'excuser pour cette situation, le vidéaste s'est à l'inverse vanté d'une telle action, déclarant notamment : "J'ai réussi à faire l'article sur les anime le plus viral sur Twitter et Internet en seulement une minute. Cet article faux et totalement raciste que j'ai créé sur Photoshop a été vu par au moins 10 millions de personnes." Il l'a expliqué, c'était justement son objectif de faire le buzz avec ce faux article afin de provoquer aussi bien les racistes que la communauté noire, sachant qu'il considère tout le monde comme stupide, "Le moindre petit détail avait été pensé pour énerver tous ces put*ins d'handicapés".
En même temps, venant d'une personne avec des posters aussi cringe que limites accrochés aux murs de sa chambre (voir ici), on ne pouvait évidemment pas s'attendre à un niveau intellectuel très élevé de sa part.
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Malgré tout, cette confession a suffi à soulager les fans, qui ont alors détourné leur colère contre le YouTuber. Dès la mise en ligne de cette vidéo, nombreux sont ceux à l'avoir accusé d'être à la fois dangereux, idiot ou encore inconscient. "Ce que tu as fait était vraiment dangereux, tu as quasiment brisé la réputation d'un homme", peut-on lire sur Twitter, tout comme, "Il vient littéralement de surfer sur le thème racial pour faire du buzz ?! Je déteste cette période", ou encore "Oh oui, félicitations pour avoir permis à une fausse info d'être autant partagée dans un monde déjà rempli à ras bord de stupidités. T'es si cool, t'es comme le Joker".
De même, quand ils ne sont pas supprimés, on retrouve également des commentaires négatifs sur sa chaîne YouTube du genre : "Et qu'est-ce que tu penses des personnes qui auront juste vu l'article en pensant que c'est vrai, sans voir le démenti ? Tout ce que tu as fait c'est salir la réputation de Toriyama sans aucune raison".
Malheureusement, ne comptez pas sur lui pour esquisser le moindre regret. Limité par un QI négatif, Waifuwatchers a affirmé qu'il ne voyait pas en quoi ses actions pouvaient être répréhensibles et causer du tort au mangaka : "Ca ne blesse personne. Toriyama est un milliardaire, il n'y a pas de réputation à nuire. Je ne suis pas en train d'accuser un simple caissier d'être un pédophile ou autre. C'est stupide. Plaignez-vous d'autre chose, vous êtes chiants."
Reste désormais à savoir si Akira Toriyama utilisera ses fameux milliards de dollars pour recruter les meilleurs avocats et le confronter en justice.