Depuis plusieurs jours maintenant, treize personnes sont jugées à Paris dans le cadre d'un procès pour un cyberharcèlement perpétré à l'encontre de Magali Berdah. Et ce mardi 5 décembre 2023, le parquet a requis des peines de prison pouvant aller de cinq mois avec sursis à six mois ferme. Un soulagement pour la reine de l'influence, comme elle l'a fait savoir ce mercredi 6 décembre sur le plateau de TPMP.
Soupçonnée depuis de nombreux mois d'avoir utilisé, via sa société Shauna Events, un système frauduleux avec ses talents à travers des pratiques commerciales trompeuses, Magali Berdah - devenue rapidement une cible de haine en ligne suite au mouvement lancé par Booba contre les influvoleurs, aurait vécu un cauchemar permanent.
Face aux insultes racistes, menaces de morts ou attaques contre ses locaux (sans parler de la destruction de son empire avec "une chute de 30 millions d'euros en chiffres d'affaires sur une année" et même les critiques de ses anciens protégés), la businesswoman a longtemps été au fond du gouffre. "J'ai perdu complètement le contrôle de mon cerveau", a-t-elle notamment lâché sur C8.
Un témoignage qui a touché Polska - chroniqueuse de l'émission et phénomène sur les réseaux sociaux, qui a en effet rappelé que les faits qui lui étaient reprochés ne légitimaient en rien de telles attaques : "Je ne pense pas que vous méritiez de prendre des menaces de mort ou des attaques envers votre famille."
Toutefois, la vidéaste sur TikTok l'a aussitôt rappelé, il ne faudrait pas que Magali Berdah réécrive l'histoire en utilisant ces attaques honteuses et inacceptables pour faire oublier les supposées arnaques dont elle serait à l'origine. "Moi qui suis influenceuse, je suis contre les placements de produits frauduleux, a-t-elle lâché. Donc je peux comprendre la colère des gens".
Une mise au point inattendue, qui n'a clairement pas fait plaisir à l'intéressée. Au contraire, celle-ci s'est immédiatement défendue en balançant avec une pointe d'agacement mêlé à de la condescendance : "Ça n'a rien à voir en fait. Il y a eu des contrôles de la répression des fraudes sur la société, il y a des demandes qui ont été faites et à ce jour, Shauna Events n'a été condamnée à rien. Et ça, il faut le dire une bonne fois pour toutes !" Et d'ajouter plus loin : "Le procès qu'on m'a fait, c'est un procès médiatique."
Malheureusement pour elle, cela n'a pas suffi à convaincre Polska. "Si vous avez des gens à rembourser, il faut les rembourser", a-t-elle insisté. Ce à quoi la patronne de Shauna Events a rétorqué, "Mais je ne suis pas un site Internet. Je suis comme une régie de pub 2.0". Cependant, là encore, la star de TikTok ne s'est pas laissée démonter : "Mais il faut vérifier [vos partenaires]. Parce que même ma petite soeur a été arnaquée par l'une de vos influenceuses, Maeva Ghennam".
Une confession qui a logiquement déstabilisé Magali Berdah qui ne s'attendait pas à ça, "Je ne sais pas de quoi tu parles", a-t-elle balbutié, avant d'ajouter, "Quand bien même un site aurait fait une dérive, il a été contrôlé, on avait un service juridique mis en place qui avait vérifié le site. Si un site [n'est pas fiable] ça peut arriver. Il y en a 5000". Et Polska de renvoyer : "C'est arrivé beaucoup de fois. (...) C'est vous qui représentez ça."
Enfin, alors que l'invitée du jour tentait une nouvelle fois de se défendre, "Toutes les enquêtes n'ont rien donné [à ce jour]. Tu entends ça ?", la pote de Tootatis s'est montrée fatiguée de la voir minimiser le rôle de son agence devant les faits reprochés, "Les personnes qui commandent via vos influenceurs ne connaissent pas vraiment la marque [possiblement malhonnête]. Ils font confiance à vous ou vos influenceurs."
Elise Lucet peut souffler, la relève est assurée !