Lors de sa conférence de presse face à la nation, Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures pour contrer l'effondrement des chiffres de la natalité en France. Le président de la République a évoqué un "réarmement démographique" du pays...
Nadine Morano a été interrogée sur le sujet par Apolline de Malherbe au Face à face de BFMTV et RMC ce mardi 23 janvier 2024. Elle a martelé ne pas aimer le mot "réarmement". "Ça, c'est le mot d'Emmanuel Macron... Quand vous regardez son bilan qui est quand même une catastrophe... C'est lui qui a fermé Fessenheim. Ça fait onze ans maintenant depuis François Hollande qu'on met par terre notre filière nucléaire...", a-t-elle réagi avant d'être brutalement interrompue par son interlocutrice.
L'animatrice a estimé que la réponse de l'eurodéputée des Républicains n'était pas en phase avec sa question. "Quel est le rapport avec les bébés ?!", lui a-t-elle lancé. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy s'en est agacée. "Non, mais on parlait du mot 'désarmement'...", a-t-elle rétorqué avant qu'Apolline de Malherbe ne l'interrompe à nouveau : "Oui, enfin il a dit qu'il fallait réarmer démographiquement !".
"Non mais quand vous utilisez le mot 'réarmer' alors que vous désarmez sur tous les plans de la vie politique française et de ce qui concerne nos concitoyens au quotidien. Et que c'est vous qui mettez une politique désastreuse comme ça en oeuvre... Je parlais de la filière nucléaire parce que c'est une réalité. Vous voyez le monde agricole, vous voyez l'immigration, vous voyez l'insécurité... Enfin, sur tous les plans, il y a eu un désarmement !", a répliqué, énervée, Nadine Morano.
L'animatrice, qui a annulé une interview à la dernière minute, lui a alors demandé si elle trouvait Emmanuel Macron "culotté". "Bah... Je le trouve dans l'autosatisfaction permanente, hors de la réalité... C'est un président qui paye le fait de ne pas avoir eu d'expérience de terrain. Il n'a jamais été élu, il n'a jamais été député, il n'a jamais été maire... Il n'a jamais été au contact des réalités des Français et je trouve qu'on le paye...", a répondu celle qui a été huée et insultée dans Télématin.