C'est une histoire invraisemblable qui a touché le jeune Ahmed, 14 ans, étudiant en première année de lycée à Dallas au Texas. Lundi, le jeune garçon passionné de science décide d'amener dans son établissement une horloge qu'il a lui-même fabriqué. Mais l'un de ses professeurs n'est pas impressionné et décide d'appeler la police, pensant que l'objet était en fait une bombe. Dans la foulée, Ahmed se fait arrêter et quitte l'école avec des menottes avant d'être suspendu durant trois jours.
Suite à sa libération, le jeune garçon n'a pas tardé à s'exprimer lors d'une conférence de presse et s'est dit triste de la réaction de son enseignante. "J'ai construit cette horloge pour impressionner ma professeur mais quand elle l'a vu, elle a pensé que c'était une menace. C'était très triste qu'elle ait eu cette mauvaise impression et que je me sois fait arrêter" a-t-il expliqué avant d'ajouter : "Je dois dire que je veux vraiment étudier à MIT (Institut de technologie du Massachusetts, prestigieuse école américaine ndlr) et je pense changer d'école".
>> On en rêvait, ils l'ont fait : les Etats-Unis inventent le camion à sieste ! <<
Une histoire qui a beaucoup fait réagir notamment aux Etats-Unis ou de nombreuses personnalités, politiques ou non, ont apporté leur soutien au jeune garçon. Ce fut notamment le cas de Sophia Bush, Ne-Yo ou encore Pharrell Williams.
Barack Obama, très actif sur Twitter, a lui aussi réagit invité le jeune Ahmed à le rencontrer à la Maison Blanche. "Super horloge Ahmed. Tu veux l'amener à la Maison Blanche ? Nous devrions inspirer plus d'enfants comme toi à aimer la science" a posté le Président sur son compte. Même Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, a invité le jeune ado à le rencontrer : "Avoir des dons et l'ambition de construire quelque chose devrait être applaudi pas arrêté. Le futur appartient à des jeunes comme Ahmed. Ahmed, si tu veux venir chez Facebook, j'adorerais te rencontrer" a-t-il posté sur son compte Facebook officiel. De son côté, Hilary Clinton a également réagi avec un tweet : "Les soupçons et la peur ne nous gardent pas en sécurité, ils nous ralentissent. Ahmed, reste curieux et continue à construire".