Après avoir tenu en haleine les spectateurs sur SyFy, la série Alphas arrive sur NRJ 12. La chaîne de la TNT diffuse ce soir, à 20h50, le premier épisode du show de science-fiction qui suit les aventures d'une section secrète du gouvernement US composée d'individus dotés de capacités neurologiques hors du commun. Voici pourquoi ce programme, aux allures de Heroes - et qui n'a malheureusement pas été reconduit pour une troisième saison aux Etats-Unis - mérite que vous vous y attardiez.
Plus haletant que Heroes (bientôt ressuscité ?) et moins cheap que Mutant X, Alphas a été la bonne surprise SF de SyFy en 2011. Il faut dire que Zac Penn, le créateur du show, maîtrise bien le sujet puisqu'il a été scénariste sur plusieurs productions hollywoodiennes de super-héros comme The Avengers, X-Men 2 ou encore X-Men : l'affrontement final. Et cela se ressent dans l'écriture, malgré des moyens moindres.
Si Heroes ne s'est jamais attardé à présenter les origines des pouvoirs de ses personnages, Alphas prend le chemin inverse en nous innondant d'explications scientifiques. L'existence des différents pouvoirs mis en scène s'accompagne généralement d'une explication rationnelle. On pourrait presque croire que des humains sont capables, quelque part, de décupler leurs sens ou encore leur force à volonté.
Malgré la présence de héros toujours trop stéréotypés comme Cameron Hicks, le sniper torturé et expert en géométrie variable, Alphas introduit a contrario des personnages à la personnalité bien plus fouillée. C'est le cas du Dr. Lee Rosen, le Professeur Xavier de la bande (les pouvoirs en moins) incarné par David Strathairn ou encore de Gary (Ryan Cartwright), un jeune autiste qui peut interagir avec les ondes électro-magnétiques.
Dès la première saison d'Alphas, ce qui est d'ailleurs une tradition chez les séries diffusées sur SyFy, de nombreux guests ont fait une apparition. Parmi les plus marquants, on notera la participation de Summer Glau (Sarah Connor Chronicles, Firefly...), de Rebecca Mader (Lost) ou encore d'Alaina Huffman que l'on a également aperçu récemment dans la série Supernatural, dans la peau du démon Abaddon.
L'une des principales forces d'Alphas est également de proposer une trame scénaristique pour une fois peu manichéenne. Les gentils ne sont pas vraiment gentils. Et les méchants, vous l'aurez compris, ne sont pas vraiment méchants. Un climat de méfiance plane donc au dessus de chaque épisode du show, les spectateurs et les "Alphas" plongés dans une confusion permanente et propice aux cliffhangers.
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