Fin juillet, David Cameron avait mis en place des mesures restrictives visant à limiter voire bloquer complètement l'accès des internautes anglais aux contenus pornographiques. Une loi dont les députés du Parlement anglais pourraient bien être les premiers à en "souffrir". Suite à une demande du Huffington Post, la Chambre des Communes vient de rendre publiques des statistiques surprenantes sur les sites préférés des députés depuis leur lieu de travail.
Entre mai 2012 et juillet 2013, le réseau internet du Parlement a recensé environ 300 000 "tentatives de connexion à des sites internet répertoriés comme pornographiques". Les petits coquins enregistrent aussi 52 000 connexions à des sites de rencontres extraconjugales en seulement sept mois. Interrogée par le HuffPost, la porte-parole de la Chambre des Communes a tenté tant bien que mal de trouver une explication à ces navigations classées X.
Elle a d'abord tenu à préciser que l'institution emploie plus de 5 000 salariés, qui ne sont donc pas tous députés. De plus, elle estime qu'un "utilisateur peut accéder à un site contenant des liens optionnels ou automatiques vers d'autres sites (sans les ouvrir), ce qui est malgré tout enregistré comme une requête". Selon elle, ces tentatives de connexion ne seraient donc pas volontaires. Mouais. On en connaît qui auraient préféré se matter un épisode de la version porno des Anges de la télé-réalité plutôt que de débattre de l'intervention militaire en Syrie...