Si depuis ce lundi 18 juin 2018, plus de 750 000 élèves de Terminale planchent sur les épreuves du Baccalauréat en France, le concours a débuté ce mercredi 20 juin pour 709 000 élèves en Algérie. Comme chaque année, on peut s'attendre à de la triche de la part de certains élèves. Oubliez les anti-sèches cachées dans la trousse ou encore la technique de la calculatrice, les candidats regorgent d'imagination et n'hésitent pas à avoir recours à la technologie, et notamment aux montres connectées. A tel point qu'elles ont été interdites par le Ministère de l'Éducation pour les épreuves, au même titre que les smartphones. L'Algérie va encore plus loin !
Outre l'interdiction des téléphones, tablettes ou autres objets connectés, l'opérateur public Algérie Telecom a décidé de couper carrément Internet pendant la première heure de chaque épreuve. Ainsi, alors que l'examen débutait ce mercredi 20 juin, tout le territoire a été privé d'internet (fixe et wifi), entre 8h30 et 9h30, 11h30 et 12h30 et l'après-midi. Une mesure prise par les autorités en réaction à la fraude massive de 2016, alors que tous les sujets avaient fuité sur les réseaux sociaux.
Les candidats sont alors soumis aux détecteurs de métaux à l'entrée des centres. La ministre de l'Éducation Nouria Benghabrit a également précisé que des brouilleurs de télécommunications et des équipements de vidéosurveillance avaient également été installés dans les centres d'impression des sujets. Mais à peine le réseau était-il remis en marche que déjà, les sujets de l'épreuve de langue arabe ont fuité sur Facebook.