Le ministère de l'Education nationale a reconnu que trois erreurs s'étaient glissées dans les énoncés de l'épreuve de maths des séries ES et S. Et maintenant, ce sont les lycéen(nes) des séries ES et L qui affirment qu'il y aurait eu une erreur dans le sujet de l'épreuve de géographie. Leur sujet portait sur "les opérations de maintien de la paix dans le monde, reflet de l'organisation géopolitique du monde". Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes à avoir expliqué qu'une faute avait été commise dans les légendes des deux cartes du monde.
Un ado a même partagé une photo de l'épreuve de géo en question en pointant du doigt que ça "parle des pays receveurs de soldats et non plus des pays (...) contributeurs de soldats". Excepté que cette fois-ci, le ministère de l'Education nationale a révélé à FranceInfo que ce sont les élèves qui auraient fait une erreur d'interprétation et n'auraient rien compris.
"Aucune erreur n'a été commise" a ainsi déclaré le ministère de l'Education nationale qui a assuré qu'en réalité, il s'agit sûrement d'une "erreur de lecture des candidats". Ils ont simplement "mal lu" la légende du document et ne l'ont "pas comprise". C'est donc "une confusion entre les termes" et non une faute dans le sujet de l'épreuve.
Les candidats au bac 2019 des séries ES et L se sont retrouvés devant deux cartes du monde, l'une montrant les "principaux Etats contributeurs au budget des missions de maintien de la paix de l'ONU" en 2017 et l'autre dévoilant les "principaux Etats contributeurs en nombre de soldats aux missions de maintien de la paix de l'ONU" en 2017. La question posée semblait simple : "Que montrent ces deux cartes de l'organisation géopolitique du monde ?".
Dans les légendes, il était indiqué : "seuls les 10 premiers contributeurs sont mentionnés" et "nombre de soldats déployés". Ce "nombre de soldats déployés" ne veut pas dire le "nombre de soldats déployés dans le pays" mais le "nombre de soldats déployés par le pays". Ces cartes sourcées à partir des données de l'ONU montrent donc bien qu'en 2017, l'Ethiopie, le Bangladesh et l'Inde étaient les plus gros contributeurs au niveau des casques bleus.