Dans une interview accordée au Parisien, Booba est revenu sur la guerre qui l'oppose à Magali Berdah et aux influenceurs. "Il fallait que les gens comprennent pourquoi je suis aussi acharné. Ces gens ne sont pas que des arnaqueurs, ils sont dangereux. Je me suis fait avoir par un certain Marc Blata, qui m'a refilé une fausse montre, et qui a fait du buzz sur mon dos. J'ai découvert des trucs suspects, j'ai découvert les réseaux de Magali Berdah, qui arnaque les gens. Des menteurs professionnels, mais qui sont protégés", explique celui qui devrait prochainement combattre contre Rohff.
"Quand je me fous de Gims, de Kaaris, c'est bon enfant, on s'amuse, mais là je m'attaque à de gros enjeux financiers, des gens bien placés. Et c'est parti en cou*lles... C'est un film", précise-t-il.
En effet, les ennemis du Duc de Boulogne auraient mis en place des méthodes mafieuses, dignes de films d'action, pour le piéger. "Ils ont engagé des services secrets. Je me retrouve avec des filatures, un traqueur GPS sous ma voiture, j'ai attrapé un faux clochard en bas de chez moi, qui fouillait dans mes poubelles. Je l'ai dépouillé, il a essayé de casser son téléphone, je l'ai récupéré, j'ai démasqué l'opération. Je suis dans un combat de vie ou de mort" raconte Booba.
"Leur but, je pense, était de me piéger, pour que je revienne en prison, en me mettant de la drogue ou je ne sais quoi. Là, c'est personnel, j'irai jusqu'au bout, je vais les dénoncer jusqu'au bout quitte à y perdre des plumes. C'est vraiment des démons. Mais je suis une teigne. Et là je suis en feu. J'ai des caméras de surveillance, une sécurité rapprochée, un chauffeur armé... Je ne suis pas parano", poursuit celui qui s'est clashé avec Vald, avant de conclure : "Le problème, c'est que si je me fais attraper avec de la drogue, comme j'ai la carte verte (de résident américain, depuis huit ans), je suis coupable de felony (Ndlr : délit), je vais en prison, je suis expulsé et je perds mes enfants..."
On espère que toute cette histoire n'ira pas jusque là.