Booba et Kaaris sont-ils réellement prêts à régler leurs comptes sur un ring ou sont-ils simplement de "grandes gueules" qui préfèrent se clasher à travers des écrans interposés afin d'émoustiller leurs fans ? La question mérite d'être posée tant la situation patine depuis de nombreuses semaines. On l'a encore vu récemment, Booba refuse d'aller jusqu'en Tunisie pour affronter son célèbre ennemi et gonfler ses muscles dans un octogone.
Un refus qui énerve Kaaris, qui a donc profité de son compte Instagram pour mettre les choses au clair une bonne fois pour toute et confronter le Duc de Boulogne face à ses propres contradictions. Ainsi, entre deux trois insultes non nécessaires, le rappeur a déclaré : "Je t'ais mis ta publication ou tu disais "DANS LE PAYS QUE TU VEUX " la ya un promoteur qui parle et le patron de la fédération des sports de combat ! Tu as commencé cette histoire avec Cyril Hanouna qui est tunisien le ministre tunisien de la culture est venu et tu as appelé a tpmp ce jour la donc tu dois accepter ce contrat c'était ton idée et tu t'es défilé comme dab avec une pirouette".
De quoi faire réfléchir Booba ? Absolument pas. Logiquement peu friand des insultes sur la mère de sa fille, ce dernier lui a rappelé qu'il ne comptait pas se défiler et que le contrat en lui-même ne l'intéressait pas : "Ne parle pas d'argent moi je le fais juste pour t'arracher l'visage. L'argent c'est secondaire". Ainsi, tout ce qui importerait B2O, c'est que le public puisse assister au combat : "On t'as dis Tunisie c'est pas bon!! Nimporte quel pays oui! Proche de la France évidemment pour que tout le monde puisse y assister. Qui aurait pensé à la Tunisie?! Toi t'as carrément changé de continent. La Suisse c'est à côté et c'est neutre." Pro des punchlines, mais également pro des excuses...
Oui, à défaut d'enchaîner les coups sur un ring, on a le droit à un festival de mauvais prétextes de la part de deux grands garçons qui n'assument plus la situation dans laquelle ils sont coincés. Même Logan Paul a eu plus de courage. La lose.