C'est un affrontement qui avait fait parler tout l'été. Le 1er août dans l'après-midi, Booba et Kaaris s'étaient croisés dans un terminal de l'aéroport d'Orly. En froid depuis de longs mois, les deux stars n'hésitaient pas à se clasher via les réseaux sociaux et en sont finalement venus aux mains. Une grosse bagarre qui avait causé la fermeture momentanée du terminal, causé de nombreux retards et lors de laquelle un magasin Duty Free avait été vandalisé. Mais surtout, les images avaient été diffusées en masse sur Internet.
Alors qu'ils risquaient jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende pour leur affrontement, Booba et Kaaris ne devraient finalement pas repasser par la case prison. A l'issue de l'audience qui s'est déroulée ce jeudi 6 septembre devant une salle comble, le procureur a requis une peine de un an de prison avec sursis à l'encontre des deux rappeurs, rapporte l'AFP. Pour les neuf autres personnes ayant été impliquées dans cette bagarre, les peines requises vont de la relaxe (pour un membre du clan de Booba étant resté à l'écart) à huit mois de prison ferme, en fonction de leur participation et de leurs antécédents judiciaires.
Pour découvrir avec certitude le jugement du tribunal correctionnel, il faudra encore patienter. C'est le 9 octobre prochain qu'il rendra son verdict. En attendant, l'interdiction de quitter le territoire a été levée. Booba, qui réside à Miami avec sa famille, pourra donc rentrer chez lui.
A la barre, Booba et Kaaris se sont expliqués sur leur bagarre qui les avait menés en prison durant trois semaines. C'est Booba qui aurait porté le premier coup selon les images de surveillance, se jugeant "encerclé" et "menacé" par le groupe de Kaaris. Ce dernier a d'ailleurs présenté ses excuses. "C'est vraiment pas ma faute, j'avais pas le choix madame. J'ai agi par légitime défense du début jusqu'à la fin" a-t-il expliqué toujours selon l'AFP. Quant à la rencontre des deux groupes, elle semble bien dû au hasard, le parquet ayant indiqué que l'enquête ne permettait pas de démontrer un guet-apens.