Révélé par la série Validé, dans laquelle il reviendra pour la saison 2, Brahim Bouhlel est au coeur d'une polémique qui fait beaucoup parler au Maroc. Ce week-end, l'acteur franco-algérien était en compagnie de Hedi Bouchenafa (Hedi dans le film En passant pécho dispo sur Netflix) et de l'influenceur Zbarbooking en visite au Maroc. Les trois amis ont publié une vidéo qui n'a pas tardé à faire le tour des réseaux et à attirer les foudres sur eux. Et pour cause, dans les images, Brahim Bouhlel évoque des prostituées et insulte des enfants qu'il montre même à la caméra. Une vidéo irrespectueuse envers le peuple marocain qui n'a pas tardé à faire réagir. De nombreux rappeurs ont dénoncé les propos du trio dont Niro, Maes, Lacrim, Booba ou encore Mister You.
Suite à l'énorme polémique, Brahim Bouhlel s'est exprimé et a demandé pardon aux Marocains, invoquant une simple blague de mauvaise goût, dans une vidéo postée sur Instagram. "Je souhaite présenter mes plus sincères excuses au peuple marocain. Je voulais vous dire que dans cette vidéo, ma volonté n'était autre que de me moquer des gens qui véhiculent ces clichés, c'était complètement parodique. Je jouais un personnage. J'essayais d'être drôle mais je reconnais que je me suis profondément planté. J'aime profondément ce pays et ses habitants. Je suis effondré en prenant conscience du mal que j'ai fait. Je comprends à quel point mes propos sont graves et je vous demande sincèrement pardon." a déclaré la star de Validé dans la vidéo à voir dans notre diaporama.
De son côté, Hedi Bouchenafa a également expliqué avoir voulu "faire une blague". "Je suis vraiment désolé si je vous ai manqué de respect par ce que j'ai été reçu comme un roi au Maroc. J'ai rendu du mieux que je pouvais. Je m'excuse à ceux que j'ai pu blessé" a-t-il déclaré.
Malgré ses excuses, Brahim Bouhlel ne serait pas sorti d'affaire. Selon les médias locaux dont Le 360, l'acteur et Zbarbooking auraient été placés en garde à vue ce lundi 5 avril. Maître Mourad Elajouti, président du club des avocats du Maroc, précise au site que cette garde à vue est prévue pour durer 48 heures avec possibilité de prolongement de 24 heures supplémentaires. Ils seraient poursuivis pour "insulte et diffusion de photos de mineurs sans l'autorisation de leurs parents". Hedi Bouchenafa, lui, aurait déjà quitté le Maroc d'où le fait qu'il n'ait pas été arrêté par la police. Brahim Bouhlel et Zbarbooking risquent jusqu'à 2 ans de prison et une amende de 5000 à 50 000 dirhams soit de 470 à 47000 euros.