Le sketch dans Radio Baba, tout le monde en a parlé. Ce canular téléphonique avait été jugé homophobe par de nombreux internautes, poussant même le CSA à agir, celui-ci demandant alors une grosse amende. Mais hier, l'Express a révélé dans son enquête que Le Refuge aurait menti à propos du jeune homme qui aurait été viré de chez ses parents.
C'est Maître Emmanuel Pierrat, l'avocat de l'association, qui a déclaré au journal : "Il n'y a jamais eu d'appel de détresse et il n'y a pas d'adolescent victime". Cyril Hanouna, Valérie Benaïm, Isabelle Morini-Bosc ou encore Jean-Michel Maire ont avoué avoir "très mal vécu" la période juste après l'affaire qui a créé un énorme bad buzz pour le talk-show.
Dans TPMP ce mercredi 28 novembre 2018 sur C8, "Baba" a même précisé que "ça a été un moment très difficile pour l'histoire de l'émission". Face aux "reproches" des médias et des twittos, ils ont confié s'être sentis "seuls". "C'est grâce à vous que l'émission a pu continuer" a assuré le présentateur qui a aussi remercié "le grand patron" pour son soutien. "Franchement jamais un journaliste n'a enquêté là-dessus ça c'est extrêmement grave" a-t-il ajouté.
Cependant, malgré cette nouvelle révélation, Cyril Hanouna a tenu à affirmer : "Le Refuge, on en a besoin" et "cette histoire, je pense qu'elle a dépassé un petit peu tout le monde. (...) Je serai toujours là pour Le Refuge, vraiment, moi je ne leur en veux pas du tout". "C'était un sketch con mais c'était pas un sketch homophobe" a-t-il insisté, détaillant que le pire pour lui aurait été d'avoir prétendument pu créer un désastre dans la vie de quelqu'un.
"Ce qui m'a peiné moi à la base, c'est qu'il y ait pu avoir une victime" a indiqué l'animateur, "moi pendant un an et demi, j'ai pensé qu'à une chose c'est retrouver cette personne (...) et essayer de l'aider, peut-être d'aller voir ses parents et on a pas retrouvé cette personne" alors que vraiment "on a mis tous les moyens en oeuvre". Cyril Hanouna a conclu : "Il n'y a pas eu de victime et c'est juste ça qui m'intéresse aujourd'hui".