C'est confirmé, C8 disparaîtra officiellement de la TNT le 28 février 2025. La question est désormais de savoir ce qu'il adviendra ensuite des nombreuses émissions de la chaîne, à commencer par TPMP. Là où l'avenir du talk-show s'était assombri en décembre dernier, Cyril Hanouna a récemment ravivé l'espoir d'un sauvetage.
Lors de l'émission du 6 janvier, l'animateur a en effet réagi à une rumeur qui laissait entendre que le programme pourrait finalement rebondir du côté de CStar. "On voulait savoir s'il était possible dans la convention de CStar de faire un talk-show, de type TPMP, entre 18h et 21h30, dans les horaires dans lesquels on est, expliquait-il. A priori, oui c'est possible, la convention le permet".
Puis, le présentateur de TPMP révélait ensuite : "Cette piste existe. (...) On étudie cette piste, c'est une piste qui est sérieuse". Et de préciser : "Il n'y a rien de sûr, mais la bonne nouvelle est qu'il est possible de faire un talk-show sur la chaîne CStar."
Une nouvelle qui avait immédiatement enflammé les réseaux sociaux et rassuré les fans, mais que Maxime Saada a souhaité tempérer. Au détour d'une interview accordée à Stratégies, le dirigeant a rappelé "C'est ce que je souhaite [que Cyril Hanouna reste au sein du groupe Canal+]", avant de tout de même confesser, "Mais ce n'est pas acté".
Comme il l'a expliqué plus loin, lui et ses partenaires avaient "sous-estimé le risque de retrait [de la fréquence de C8] jusqu'à la fin", décidé par l'Arcom. La raison de la sanction ? Entre autres choses, les nombreuses amendes infligées à la chaîne, en lien avec les polémiques qui ont surgi sur le plateau de TPMP.
Et forcément, alors que la disparition de C8 va entraîner de lourdes pertes financières pour le groupe, les dirigeants sont probablement en train de négocier avec Hanouna et ses équipes pour s'assurer de ne pas revivre une telle situation sur CStar. Cela pourrait impliquer une possible censure (diffusion en différée ?), mais également une baisse de budget et donc... réduction des effectifs. Or, l'animateur qui aime sa liberté pourrait être difficile à convaincre. A suivre...