Ce jeudi 8 mars 2018, sort le livre autobiographique de Capucine Anav. Dans celui-ci, intitulé "Authentique" (Hugo Doc) et coécrit avec Carole Delettres, l'ancienne candidate de Secret Story parle du divorce de ses parents, d'une période sombre de sa vie où elle ne pesait plus que 29 kilos, lors de son burn out après NRJ12, mais aussi de son avortement. En effet, alors qu'elle n'avait que 17 ans, elle est tombée enceinte.
Un véritable choc pour elle, pourtant décidée à garder le bébé : "Je suis restée là, de longues minutes, à regarder la barre du verdict, dans cette petite fenêtre. J'avais besoin de me recentrer. Je n'avais pas peur de lui annoncer la nouvelle, non. Je ne savais juste pas comment lui dire que je comptais mener ma grossesse jusqu'à son terme. L'avortement n'était pas envisageable pour moi, ce n'était pas la peine d'y penser. [...] Clairement pour moi, c'était une aberration".
Croyant au destin et très amoureuse de son petit ami, les larmes de celui-ci et les mots de sa mère vont pourtant lui faire changer d'avis : "Tu es si jeune, tu es encore une adolescente. Vis ton adolescence normalement, chaque chose en son temps. Construis-toi un avenir, une carrière, ensuite tu feras tout ce que tu voudras. Tu réalises tes rêves, mais un par un. Chaque chose en son temps". Une dernière phrase qui ne l'a plus quittée.
Après trois jours de réflexion, l'animatrice et comédienne a pris rendez-vous à l'hôpital : "j'ai finalement avorté par voie médicamenteuse". "Cela a l'air simple comme ça mais c'est loin de l'être. C'est d'abord une douleur physique, comme si on pressait, tordait essorait votre bas-ventre. Et puis la douleur devient morale, c'est une question que vous gardez toute votre vie : 'Est-ce que j'ai bien fait ? Est-ce que c'était vraiment la seule option ?'". Capucine Anav explique également que, son père, qui n'était pas au courant, l'apprendra par ces lignes.
Presque 10 ans plus tard, l'ancienne chroniqueuse de TPMP ne regrette pas sa décision, même si elle lui fait encore mal : "Quand j'y pense aujourd'hui je me dis (ou plutôt je me convaincs) : 'Heureusement que je l'ai fait.' Je n'aurais jamais mené ma vie de cette manière, connu autant de choses, bref, je n'aurais pas été celle que je suis aujourd'hui, c'est certain. (...) Ce qui est sûr, c'est que si j'ai la moindre difficulté à avoir des enfants, je m'en voudrais cruellement d'avoir eu recours à l'avortement."