"Eh, j'vous avais dit quoi ?! Y'a personne qui peut me test poto... KO premier round, on en parle plus"... La punchline mythique de Cédric Doumbé a raisonné une nouvelle fois, ce samedi 30 septembre 2023. Le combattant MMA, a effectué sa grande première au PFL au Zénith de Paris en affrontant Jordan Zebo.
Malheureusement pour ceux qui ont attendu des heures pour assister à son combat, Cédric n'a pas fait traîner l'affrontement et a mis KO son adversaire en seulement 9 secondes. Juste après, le roi du trash talking a encore frappé et s'est attaqué à l'entraîneur de Jordan, son ennemi Fernand Lopez, en l'accusant de violence conjugales.
Ce lundi 2 octobre 2023, Cédric a fait le tour des médias pour revenir sur sa victoire. Évidemment, on lui a demandé plusieurs fois pourquoi il avait choisi le PFL plutôt que l'UFC, l'organisation reine. Le combattant avait déjà répondu il y a quelques mois dans une vidéo Youtube et a tout simplement indiqué que son choix était financier.
Il a dévoilé que l'UFC lui proposait un contrat à "20+20" (20.000 dollars par combat + 20.000 dollars en cas de victoire). Une somme dérisoire par rapport à ce que lui offre le PFL. "Financièrement parlant, je prends sept fois plus que l'UFC. T'as fait un bac S ? T'as fait un bac STMG ? Fais le calcul", a-t-il expliqué, avant d'ajouter : "Un million de dollars : ça c'est le tournoi du PFL. Et je ne vous parle pas de ma prime de base, juste du prix du tournoi".
Mais combien a-t-il réellement gagné pour son combat face à Jordan Zebo ? Léa Salamé lui a posé la question sur France Inter, et Cédric Doumbé a répondu sans langue de bois : "Pour un combat comme samedi, je gagne pas loin de 200 000 euros, alors qu'en kick boxing on pouvait diviser par deux". "Je peux devenir millionnaire en MMA", a-t-il ajouté.
Certains trouveront que c'est énorme pour 9 secondes, mais attention. Avant d'entrer dans l'octogone, ce sont des mois et des mois d'entraînement et de privation. Chaque athlète risque sa vie durant le combat, il est donc normal qu'ils soient rémunérés en fonction des risques qu'ils encourent, sinon personne ne s'embêterait à s'infliger ça.