Alors que Disneyland à rouvert à Shanghai, en Chine, avec des mesures de sécurité strictes, le parc Disney va aussi rouvrir ses portes au Japon. En effet, le pays du soleil levant a levé l'état d'urgence sanitaire ce lundi 25 mai 2020. Du coup, la réouverture des parcs d'attractions est autorisée mais sous certaines conditions. Comme l'a relayé le Japan Times, le groupe East and West Japan Theme Park Associations, qui se compose de plus de 30 parcs de loisirs (dont Tokyo Disneyland, DisneySea et Universal Studios Japon) a d'ailleurs publié une liste de recommandations.
Car oui, les Japonais et les touristes pourront de nouveau acheter des billets et profiter de ces parcs d'attractions (sauf l'homme qui avait été arrêté en plein confinement à Disney World en Floride), mais ils devront suivre plusieurs règles. Et l'une d'elle est un peu particulière : il faudra désormais se retenir de crier dans les manèges à sensations fortes. L'entreprise nippone a en effet écrit qu'il fallait "s'abstenir de hurler", que ce soit de joie ou de peur.
En clair, même si vous flippez dans les montagnes russes, aussi bien dans une descente de Splash Mountain que la tête à l'envers Space Mountain, les visiteurs devront retenir leurs cris. Le but ? Eviter la propagation du Covid-19 par les postillons. Sauf que vu que les gens sont invités à porter un masque, on ne comprend pas bien cette mesure...
Malgré la réouverture de Tokyo Disneyland et d'une trentaine d'autres parcs d'attractions, le coronavirus est toujours présent. Pour lutter contre la pandémie, le groupe East and West Japan Theme Park Associations a mis en place d'autres conditions à suivre. Et celles-ci sont plus compréhensibles : obligation de porter un masque, vérification de la température des visiteurs ou encore interdiction de s'approcher trop près des personnages (Disney et autres) pour un câlin ou un selfie.
Du côté des employés, la direction les invite à "sourire avec leurs yeux" et à communiquer "par des gestes" pour éviter tout contact ou tout rapprochement de moins de 1 mètre. Pareil pour "les fantômes qui se cachent dans les maisons hantées" qui "devront maintenir une distance de sécurité avec leurs 'victimes'". Les lunettes de réalité virtuelle et les autres équipements individuels devront quant à eux être "désinfectés après chaque usage".
L'entreprise japonaise a précisé que "ces recommandations ne vont pas amener les infections à zéro, mais vont permettre de réduire le risque d'infection".