Alors que l'enquête sur la disparition de Lina vient de rebondir dans le Bas-Rhin, l'affaire du petit Emile semble être dans l'impasse. Pour rappel, l'enfant, qui aurait fêté ses 3 ans le vendredi 24 novembre 2023, a disparu au Haut-Vernet depuis le samedi 8 juillet en fin d'après-midi.
La justice ne lésine pas sur les moyens pour élucider le mystère. Elle a notamment ordonné de nouveaux interrogatoires des habitants de ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence où Emile était venu pour passer des vacances chez ses grands-parents.
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Une habitante du Haut-Vernet s'est confiée à BFMTV après avoir été interrogée par les enquêteurs et elle n'a pas caché sa colère envers les gendarmes. L'octogénaire a évoqué une audition éprouvante. Celle qui est proche des grands-parents d'Emile n'a pas supporté les "questions et sous-entendus" qu'elle a pu entendre lors de son interrogatoire. "A la fin, je pleurais comme une madeleine dans ma voiture. Je suis très en colère contre les gendarmes...", a-t-elle lâché tout en confessant être sortie "épuisée et à la limite de la crise de nerfs"...
L'octogénaire ne s'en est pas arrêtée là. Elle a balancé la théorie "secrète" soutenue par la famille d'Emile pour expliquer la disparition de l'enfant. Selon ses dires, celle-ci ne croit pas vraiment "en la thèse de l'accident, mais plus en celle de l'enlèvement". Reste que cette information n'aurait jamais dû être divulguée. Et à en croire Maître Jérôme Triomphe, l'avocat de la famille d'Emile, cela pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'affaire...
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L'avocat a fermement réfuté les propos tenus par cette habitante du Haut-Vernet. Comme le rapporte l'Agence France Presse (AFP), il n'a souhaité faire "aucun autre commentaire durant l'instruction". De son côté, la justice poursuit son enquête. "Elle est toujours très active, elle ne patine pas, seulement elle a pris une autre forme plus technique, puisque l'enquête de terrain n'a pas permis de déterminer pourquoi et comment l'enfant a disparu...", a-t-elle tenu à préciser.
Le jour de la disparition de l'enfant, 1 600 téléphones portables ont borné au Haut-Vernet. Les enquêteurs doivent analyser près de 50 000 photos qui ont été prises par les caméras des péages autoroutiers situés dans le secteur. Reste à savoir si ces différentes investigations vont leur permettre d'élucider le mystère entourant la disparition du petit garçon...