Veut-on vraiment vivre dans un monde où il serait possible de perdre son compte Twitter après avoir posté un GIF de Son Goku pour répondre à quelqu'un ou une capture d'écran d'un épisode de One Piece afin de déclarer notre amour à Nami ? La réponse est non, évidemment. Pourtant, comme l'ont remarqué de nombreux fans de mangas et anime, plusieurs internautes ont récemment été sanctionnés par la plateforme suite à l'utilisation d'images tirées des oeuvres de la Shueisha.
De quoi comprendre que cette célèbre maison d'édition japonaise - à l'origine du Weekly Shōnen Jump notamment, a décidé de passer à la vitesse supérieure afin de lutter contre le piratage et de censurer la moindre utilisation de ses licences en faisant valoir le concept de copyright ? Rassurez-vous, la réponse est non.
Même si la Shueisha peut être très protectrice envers ses oeuvres, elle n'a aucunement décidé d'interdire aux internautes de partager leur passion pour Dragon Ball, One Piece, My Hero Academia, Dr Stone ou encore Black Clover. A travers un communiqué publié ce jeudi 14 janvier 2021, la maison d'édition a révélé que ces alertes aux copyright avaient en réalité été causées par une personne tierce malintentionnée.
"Il nous a été remonté que la Shueisha serait représentée de façon frauduleuse par un individu qui enverrait des plaintes au copyright et des réclamations sur Twitter et autres réseaux sociaux. La Shueisha est actuellement en train de travailler avec ces plateformes afin de découvrir quelles mesures peuvent être prises pour contrer ce problème". On peut donc souffler, on peut toujours spamer nos comptes à base de GIFs de Luffy !
Mais alors, qui est à l'origine de ces problèmes de copyright et de comptes Twitter / YouTube menacés ? A en croire une enquête menée par l'internaute @newworldartur, il s'agirait tout simplement des agissements d'un YouTubeur. A priori, ce dernier n'aurait pas apprécié de s'être fait snober par la créatrice Jessix (principale concernée par toutes ces réclamations suspectes) dont il serait amoureux, et aurait donc décidé d'attirer son attention de cette façon après l'avoir longuement stalkée. Oui, on est sur une histoire aussi glauque que flippante.
A l'heure actuelle on ne sait pas si des sanctions seront prises contre la personne en question, mais cette polémique vient pointer du doigt un problème autre que la masculinité toxique de certains. Toute cette affaire a en effet révélé combien il est tristement facile pour n'importe qui de nuire à un créateur ou à un particulier en faisant de fausses réclamations liées au copyright. Les plateformes vont devoir apprendre à mieux gérer ces cas en arrêtant de sanctionner sans vérification, au risque de voir de plus en plus d'abus apparaître dans le futur.