Purebreak : Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Grégoire Paturel : J'ai 21 ans et je suis acteur depuis mes 16 ans. J'étais en troisième quand j'ai arrêté l'école pour devenir acteur.
Quel est ton parcours ?
Je détestais l'école quand j'étais jeune. Je voulais trouver une solution pour arrêter. Dans la logique, c'était de trouver un métier. Le métier d'acteur est venu par hasard. J'ai eu une proposition de casting, j'y suis allé et ça a marché tout de suite. Mes parents m'ont laissé faire cette activité-là, ils ont été confiants.
Ça m'a fait plaisir de remplacer Félix Lefebvre
Tu remplaces Félix Lefebvre dans la saison 2 d'Infidèle, comment es-tu arrivé sur ce projet ?
J'ai passé un casting tout simplement, je connaissais bien la directrice de casting. Ça s'est très bien passé, ça a bien matché avec Didier Le Pêcheur (le réalisateur). Il m'a d'ailleurs donné sa technique pour les castings, il regarde les auditions sans mettre le son.
Qu'est-ce qui t'a motivé à accepter ?
Déjà, c'était une grande aventure. On est parti presque 5 mois sur la côté Basque. Après, je ne connaissais pas vraiment Claire Keim, ce n'est pas un nom que j'ai beaucoup entendu. Du coup, j'ai lu le scénario qui était dingue. J'ai vu la première saison et la place donnée au personnage de Luigi dans cette saison 2 était un cadeau. C'est avec un énorme plaisir que j'ai accepté.
C'était une appréhension pour toi de remplacer Félix ?
Ça m'a surtout fait plaisir parce que je connais bien Félix, c'est un bon pote. Le réalisateur m'a conseillée ne de pas reprendre ses mimiques et de me faire plaisir, j'avais carte blanche.
Si j'avais su qui était Claire Keim avant le tournage, ça m'aurait mis un stress supplémentaire
Comment s'est passée ta rencontre avec Claire Keim et Jonathan Zaccaï ?
Ça s'est super bien passé. Claire Keim est tellement gentille et généreuse dans son jeu. C'était facile de m'intégrer, mais je pense que si j'avais su qui ils étaient avant le tournage, ça m'aurait mis un stress et une appréhension supplémentaire. C'était que du bonheur, ils sont tellement gentils. J'ai failli faire un autre tournage avec Jonathan, mais il a quitté le projet. Il est super drôle, c'est devenu un bon pote.
Luigi a mûri dans cette saison 2, comment le définirais-tu ?
Il se cherche. Avec ses parents qui se séparent, il essaie de se trouver sa place, se créer des buts et il va se retrouver dans un tourbillon infernal.
Tu dirais que ce personnage te correspond ?
Difficilement parce que j'ai une vie complètement opposée à la sienne. Déjà, mes parents sont toujours ensemble. C'était vraiment un rôle de composition, mais je me suis retrouvé en lui dans l'humour et sa façon de parler. J'ai vachement pris de moi pour ce personnage, c'était un peu comme mon frère.
Luigi se fait prendre à son propre jeu
Luigi se met à dealer, comment en arrive-t-il là ?
Il est perdu, il reste plus rien pour lui. Il a juste sa copine et sa mère. C'est plus une distraction pour lui permettre de l'évader sauf qu'il va tomber en enfer. Il se fait prendre à son propre jeu rapidement.
Il est encore plus protecteur avec sa maman, de quoi a-t-il peur ?
Comme son père l'a trahi, il ne lui reste que sa mère. Elle est précieuse pour lui. Dès qu'un élément va essayer de le séparer d'elle, il va tout faire pour empêcher que ça arrive.
Tu es aussi protecteur avec ta famille ?
Totalement. On a toujours été super proches, mon grand frère c'est mon meilleur pote. Ça a toujours été le cas. Mes parents m'ont toujours suivi dans tout ce que j'ai fait, on a un lien très fort.
Tu as joué dans Plus belle la vie, ça te plairait de rejouer dans une série quotidienne ?
Pourquoi pas. S'il y a un bon personnage avec une bonne intrigue, ça serait avec grand plaisir. Actuellement, je suis en train de tourner La Faute à Rousseau. Pour l'instant, je suis bien occupé donc ça va.
Propos recueillis par Lola Maroni. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.