Au début d'année, Nathalie Marquay provoquait la stupeur parmi tous les médecins de France en se laissant aller à quelques pensées, non pas complotistes, mais tendancieuses. Près de deux ans après la mort de Jean-Pierre Pernaut à l'âge de 71 ans, qui se battait contre un cancer des poumons, la veuve laissait entendre que le journaliste de TF1 ne serait pas mort de sa maladie.
"On n'a pas de recul sur ces injections [contre le Covid-19]. Je ne suis pas médecin, mais je me demande si le vaccin et la radiothérapie font bon ménage, se lamentait Nathalie Marquay. Huit jours après la troisième vaccination, il a eu un premier AVC. Puis deux, trois... douze ! Le treizième lui a été fatal".
Des interrogations que l'on peut comprendre dans une période de deuil toujours difficile à vivre, qui avaient cependant rapidement fait grincer les dents du corps médical, alors même que de nombreuses personnes tentent encore aujourd'hui de décrédibiliser de telles protections contre un virus aussi mortel. De quoi motiver l'ancienne Miss France à se taire et à se rapprocher des médecins pour obtenir des réponses ? Pas vraiment.
Ce dimanche 14 janvier 2024, Nathalie Marquay était au contraire invitée de la journaliste Audrey Crespo-Mara dans le segment interview de l'émission Sept à Huit. Et là encore, la maman de Lou Pernaut a partagé ses doutes vis-à-vis de la mort de son mari.
Si elle ne se présente pas comme antivax et milite par ailleurs pour la vaccination, "C'est vrai que ça a sauvé beaucoup de gens. Moi-même j'ai fait mes trois vaccins", Nathalie Marquay reste malgré tout persuadée que cette solution médicale a malencontreusement déclenché le départ du présentateur du JT de 13h. "Je peux avoir des doutes. Le vaccin anti-covid et la radiothérapie ne font pas bon ménage, on n'a pas de recul, a-t-elle répété. En aucun cas, c'est prouvé, ce sont mes doutes." Et de préciser plus loin : "Jean-Pierre avait fait ses deux premiers vaccins, pas de problème. Il a fait le troisième vaccin et huit jours après son vaccin, il m'a fait ses premiers AVC, thrombose sur thrombose".
Et c'est justement ce tragique timing que Nathalie Marquay ne digère pas aujourd'hui. Après avoir assuré face caméra que le fameux cancer contre lequel Jean-Pierre Pernaut luttait semblait perdre du terrain avant ce décès brutal, "On avait fait un PET Scan pour les poumons. Plus de traces de cancer de poumons", la compagne du journaliste s'est montrée dépitée en se remémorant la suite du calvaire médical subi par son mari.
"On a ensuite dû faire après un IRM. On m'a dit : "Il y a la valve du coeur qui est abîmée'. J'ai trouvé ça bizarre, parce que, à peine un mois auparavant, on avait fait tous les tests pour le coeur. Il n'y avait rien", a-t-elle soufflé, encore émue. Je n'ai toujours pas accepté sa mort, c'est toujours compliqué".
Des déclarations qui devraient encore une fois faire réagir, d'autant plus qu'elle les a ensuite répétés ce lundi 15 janvier 2024, quasiment au mot près, au micro de Pascal Praud sur Europe1 : "Il n'est pas mort du cancer. C'est très important pour moi, car c'était important pour Jean-Pierre. Il se battait pour les gens, pour que le cancer ne soit pas tabou".