Pas de James Franco ni de Freida Pinto dans La Planète des singes : L'affrontement, ce mercredi 30 juillet 2014 au cinéma. Comme l'avait révélé Andy Serkis lors de son passage à Paris pour la promo du film, cette suite signée Matt Reeves (Cloverfield) se déroule 10 ans après La Planète des singes : Les origines. Le virus de la grippe simienne a décimé la population humaine et seuls quelques survivants tentent de s'en sortir dans un San Francisco en ruines. Tandis que César, devenu père de famille, est le leader de singes de plus en plus évolués et désormais installés en pleine forêt.
S'ils vivent chacun de leur côté au début du film, humains et singes finissent par se rencontrer en pleine forêt. Et malgré la (touchante) relation de respect et de confiance entre César et Malcom, interprété par Jason Clarke de Zero Dark Thirty, les deux camps, animés par une méfiance mutuelle, n'évitent pas l'affrontement. De quoi offrir une ambiance sombre ainsi que des scènes de combat spectaculaires et intenses. Mais s'il propose du grand spectacle, le réalisateur Matt Reeves ne néglige pas l'émotion. C'est toute la force de ce blockbuster intelligent, qui questionne sur les valeurs de famille, de tolérance et de vie en communauté.
Gloire à Andy Serkis ! Après avoir marqué des millions de spectateurs en interprétant Gollum dans la saga Le Seigneur des Anneaux, l'acteur britannique prouve une nouvelle fois qu'il est le roi de la "performance capture". Si vous n'êtes pas ému(e)s par les expressions de son César, on s'inquiète pour votre petit coeur : rarement au cinéma, un personnage en images de synthèse nous aura autant captivés. Pas étonnant que dans les médias américains, certains demandent à ce qu'il soit nommé lors des Oscars 2015.
Même s'il fait beau dehors et que vous êtes plus tenté(e)s par un après-midi plage ou un verre en terrasse, ne manquez surtout pas La Planète des singes : l'affrontement. Plus qu'un blockbuster à grand spectacle, cette suite est aussi captivante qu'émouvante, et promet une incroyable fin de saga. Vivement le 3 !