Roman Polanski excelle encore une fois en réalisant ce drame, intime, profond. Après Le Pianiste et plus récemment Carnages, il a la bonne idée de mettre en scène sa femme, Emmanuelle Seigner et Mathieu Amalric.
La Vénus à la Fourrure c'est d'abord tiré d'un livre et c'est l'histoire de Thomas, un metteur en scène à la recherche de LA femme, qui va tenir LE rôle de sa pièce. Longue journée d'auditions sans espoir jusqu'à l'arrivée tardive de Vanda, une nana un peu à côté de la plaque, un peu vulgaire, un peu tout ce qu'il déteste. Déterminée, elle va quand même commencer à jouer la pièce et là, Thomas tombe de nues : c'est exactement Elle, parfaitement comme il l'avait imaginée. S'en suit une obsession durant toute l'audition, exaltante et prenante si bien que la présence de seulement deux acteurs tout le long du film nous suffit.
Un film intelligent et pertinent, du grand Roman Polanski à ne pas manquer le 13 novembre dans les salles