Lauren Wasser est une miraculée. En octobre 2012, cette jeune américaine a frôlé la mort à cause d'un tampon hygiénique. Plongée dans un coma artificiel puis amputée d'une jambe, elle a depuis décidé d'alerter les jeunes femmes sur les dangers du SCT (syndrome du choc toxique).
C'est dans une interview donnée à TéléStar que Lauren Wasser est revenue sur son expérience traumatisante. Comme elle le raconte, elle a d'abord cru être atteinte d'une grippe lorsque les premiers symptômes du syndrome du choc toxique sont apparus. "Autour de moi, tout le monde l'avait ! Et puis j'avais mes règles alors je mettais les maux de crâne violents apparus après sur le compte de cette mauvaise période" explique la jeune femme. Son état s'est ensuite aggravé et, inquiète de ne pas avoir sa fille au téléphone, c'est sa mère qui a prévenu la police. "Ils m'ont trouvée inconsciente sur le sol de la cuisine" se souvient Lauren Wasser. Conduite à l'hôpital, la jeune femme était dans un très mauvais état. "J'ai 41 de fièvre, je délire. A l'hôpital, les médecins ne comprennent pas." confie-t-elle. C'est ensuite un spécialiste des maladies infectieuses qui détecte le SCT.
Plongée dans un coma artificiel, la jeune femme devra être amputée, deux mois après son réveil. "Mes jambes étaient comme en feu. Les médecins ont décidé de me placer dans une chambre hyperbare pour enrayer la gangrène qui avait commencé. Je l'ai fait pendant deux mois mais les dommages étaient déjà trop importants. (...) Le médecin m'a annoncé qu'il n'avait pas d'autre choix que l'amputation : la jambe droite sous le genoux. Il a envisagé aussi de m'amputer du pied gauche mais j'ai réussi à le garder. J'ai simplement perdu mes orteils." explique-t-elle.
Cinq ans après, Lauren Wasser continue de ressentir des douleurs. "Je vis avec une douleur quotidienne. Poser mon pied gauche au sol, c'est comme marcher sur des cailloux aigus en permanence" a expliqué la jeune femme toujours à TéléStar. Et son calvaire n'est d'ailleurs pas terminé puisqu'elle explique aussi qu'elle pourrait de nouveau être amputée. "Les docteurs pensent que je n'échapperai pas à une autre amputation, probablement vers mes 50 ans" avoue-t-elle.