Après avoir été menacé de décapitation sur les réseaux sociaux, Laurent a porté plainte. L'aventurier que vous pouvez suivre dans les épisodes de Koh Lanta 2020 alias Koh Lanta, les 4 terres sur TF1 a avoué qu'il aurait préféré que cette affaire ne soit pas rendue publique. Le candidat de l'émission présentée par Denis Brogniart a posté sur Facebook : "Nuit courte et agitée, je voulais éviter de m'exposer pour protéger les miens, mais Le Parisien (presse people à scandale) a réussi à mettre la main sur mon procès verbal (on se demande comment ?), le Dauphiné a qui j'avais donné mon accord pour clore le sujet et rassurer tout le monde sans donner mon identité, me dit qu'ils sont obligés de suivre et comme tout le monde va balancer mon nom, photo en pâture pour faire de l'argent en bafouant notre accord et sans mon autorisation... Un monde de requin !".
Laurent s'en est pris à "la production de Koh Lanta qui bloque toute notre communication, toutes nos interventions et contrôle nos réseaux sociaux, bizarrement participe aux festins et ne trouve rien à redire et ne m'apporte aucune aide...". "Tous participent à la mise en danger de la vie d'autrui et bafouent les droits les plus élémentaires de l'instruction" a-t-il jouté, "J'ai mis les pieds dans un sacré panier de crabes...".
La production de l'émission, qui avait fait des révélations sur les coulisses de Koh Lanta 2020, a réagi. Alexia Laroche-Joubert, la patronne d'ALP (Adventure Line Productions), a en effet déclaré à Télé Loisirs : "Ce qu'a écrit Laurent est complètement faux. J'ai cherché à le joindre depuis la publication de ce post Facebook, il ne m'a toujours pas rappelée. Je pense que c'est un coup de stress du fait que son PV d'audition ait été rendu public dans la presse. Il attaque à tout va. La presse, les flics, la production de Koh Lanta, c'est un coup de sang. C'est complètement infondé. Surtout qu'il n'y a aucun problème entre nous et Laurent".
"On ne contrôle pas les réseaux sociaux des aventuriers. On ne le pourrait pas d'ailleurs" a aussi tenu à répondre la productrice, "On les accompagne avant le tournage, et avant la diffusion. À ce moment-là, quelqu'un les rencontre pour leur expliquer ce qu'ils vont vivre. Personne ne peut se rendre compte de l'impact de l'exposition médiatique de Koh Lanta sur la vie des aventuriers. Mais ils sont libres de leur communication". Alexia Laroche-Joubert a précisé : "La seule chose sur laquelle on pourrait intervenir c'est s'ils en disent trop sur le contenu du programme et qu'ils spoilent des futurs épisodes. Ils sont tenus à un engagement de confidentialité. Ils n'ont pas le droit de dénigrer les autres aventuriers. On est dans un cadre de bonne éducation".
Elle a également assuré que la production a conseillé Laurent sur la marche à suivre. "Quand il nous a contacté, on lui a conseillé de porter plainte. Ce qu'il a fait d'ailleurs et il a eu raison. On lui a demandé s'il voulait une aide psychologique pour lui et pour sa femme" a-t-elle indiqué, "La réalité c'est qu'on lui propose l'aide et qu'on lui donne un numéro de téléphone d'un psychothérapeute à appeler. La suite c'est le secret médical et nous n'avons pas à intervenir là-dessus".
Alexia Laroche-Joubert a aussi tenu à souligner : "Je prends la parole dans la presse aujourd'hui pour dire qu'il n'y aura pas de menaces impunies proférées contre des aventuriers. Désormais, il y a des dépôts de plaintes, la justice intervient, on saisit le procureur pour le sensibiliser aux affaires. Laurent a porté plainte. Il a eu raison. La personne a été arrêtée".
"Il faut arrêter de penser que tous ces paumés peuvent s'exprimer en toute impunité. Ce temps-là est terminé. Ce n'est plus possible" a-t-elle déploré, "99% des échanges sur l'émission dans Koh Lanta sont respectueux et normaux. C'est une émission qui déchaîne les passions et qui parfois laisse place à de l'énervement mais dans 99% des cas, c'est toujours dans la décence".
Comme l'a dit Alexia Laroche-Joubert, l'homme qui a menacé de décapitation Laurent a été arrêté ce mardi 3 novembre 2020. Et Le Parisien a aussi annoncé que l'inconnu de 30 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine de 18 mois de prison, donc 12 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis. Une peine qui a été assortie d'un mandat de dépôt. Ce jeudi 5 novembre 2020, il a été incarcéré au centre pénitentiaire de Bois-d'Arcy.