Et si le pire cauchemar associé à Stephen King ne se trouvait pas dans ses romans... Mais dans sa collection de CDs ? La question se pose à l'heure des grandes révélations : dans les pages du magazine Rolling Stone, le maître de l'horreur s'est confié sur l'un de ses tubes préférés. La chanson de la honte...
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Stephen King est un immense mélomane, de l'époque baby boomer. Depuis ses tout premiers écrits morbides dans les années 70 et 80, il cite régulièrement les chansons des Stones et de Bob Dylan, ainsi que tous les groupes rock & folk de l'époque. Son premier et seul film en tant que réalisateur, le nanar atomique Maximum Overdrive, a même bénéficié de chansons originales du groupe de hard rock AC/DC. Stylé.
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Mais il n'y a que du bon dans sa discothèque. Car Stephen King a confié être un fan... de Mambo No. 5. oui oui, le tube cubain totalement obsédant de Lou Bega, reprise très caliente qui a bousculé les charts en 1999, et s'ouvre sur un inénarrable "Ladies and gentlemen, this is Mambo Number Five...". Il y a pire : Stephen King n'a pas parlé de Crazy Frog. Sauf que sa passion pour Lou Bega a failli... causer son divorce !
Oui oui. Stephen King écoutait tellement "Mambo No. 5" il fut un temps que son épouse de longue date, la romancière de talent Tabitha King (très fidèle relectrice et correctrice de son oeuvre), a failli le quitter. Un motif qui aurait été regrettable : cela fait plus d'un demi siècle que les tourtereaux sont mariés. Oui oui.
"Ma femme a menacé de divorcer. J'ai beaucoup joué le morceau durant l'été 99. J'avais même le mix dance. Et même sa version instrumentale. J'ai joué ce truc jusqu'à ce que ma femme me dise: 'Tu lances la chanson encore une fois, et je te quitte", témoigne aujourd'hui l'auteur de Ca, Misery, Shining.
Une menace qui aurait pu être proférée à l'encontre des DJs de mariages, responsables de fêtes, jeunes et voisins qui à n'en pas douter vouaient une ferveur commune (et communicative) pour ce véritable hit estival, où les prénoms féminins abondent : Angela, Mary, Jessica, Pamela, Sandra, Rita, Monica, Erica, Tina...
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"Stephen King a écrit certaines des histoires les plus effrayantes des 50 dernières années, mais rien ne fait plus vraiment frissonner que cette récente révélation faite par le Maître de l'Horreur", ironise à moitié le magazine Entertainment Weekly, s'étonnant de voir en King un "Begahead". Brrrr.