Dans le monde du football, les rencontres peuvent parfois dégénérer. Si certains footballers comme Zlatan Ibrahimovic s'en prennent aux arbitres ou aux supporters de leurs clubs, d'autres, comme Joey Barton, clashent à tout va sur Twitter. Mais certains sont tellement chauds qu'ils s'énervent sur le terrain. Après le dérapage de Eden Hazard contre un ramasseur de balles, c'est au tour de Luis Suarez d'en venir à la violence physique.
La scène s'est déroulée durant la deuxième mi-temps du match Liverpool-Chelsea, à la 73ème minute de jeu ce dimanche 21 avril. Chelsea mène alors 2 à 1 face à Liverpool. Pas vraiment content d'être mené d'un but, Luis Suarez se retrouve face à Branislav Ivanovic dans la surface de réparation. C'est alors que l'idée lui vient de mordre son adversaire au bras. Un geste qui passe inaperçu du côté de l'arbitre mais pas des caméras de télévision.
Un geste qui, malgré le nul décroché à la dernière minute par Liverpool, a fait polémique en Angleterre. A tel point que Luis Suarez a rapidement dû présenter ses excuses. C'est sur Twitter que le joueur s'est exprimé sur son coup de folie et a présenté ses excuses à son collègue serbe. Il a ainsi écrit sur son compte officiel : "Je suis triste de ce qu'il s'est passé cet après-midi. Je présente mes excuses à Ivanovic et au monde du football pour mon comportement inacceptable. Je suis vraiment désolé de ce que j'ai fait".
Malgré ses excuses, le joueur uruguayen pourrait bien s'en mordre les doigts. Liverpool devrait en effet prendre des mesures contre le joueur après son nouveau dérapage.
Si Suarez encourt des sanctions, c'est aussi car ce n'est pas la première fois qu'il perd son sang froid sur le terrain. En 2010, alors qu'il évoluait à l'Ajax, il avait écopé d'une suspension de sept matchs pour avoir mordu Otman Bakkal. Il y a deux ans, Suarez avait aussi été suspendu après des propos racistes contre le français Patrice Evra.
Après le coup de boule façon Zidane, la morsure va-t-elle devenir le nouveau moyen de défense sur le terrain ? Espérons que non !