Vous aviez suivi la première saison de Mariés au premier regard ? Bonne nouvelle : l'émission est de retour pour une nouvelle saison, laquelle débutera le 6 novembre 2017 sur M6 ! Pourtant, le concept était mal parti pour se faire accepter par les téléspectateurs. Fortement critiqué avant même le début de la diffusion, il a contre toute attente réussi à fasciner, voire même séduire.
L'année dernière, quatre soirées ont rassemblé 3,6 millions de téléspectateurs, plaçant l'émission comme la meilleure nouveauté de la chaîne depuis 10 ans et la meilleure première saison. Un succès qui s'en est ressenti dans le casting de cette nouvelle saison : "on a eu plus de 1000 candidatures de gens qui connaissaient la saison 1. C'est bluffant de se dire qu'il y a encore plus de gens prêts à vivre cette expérience pour trouver l'amour", a annoncé David Warren, directeur des programmes chez M6.
Comment expliquer ce revirement d'opinion ? Pascal de Sutter, docteur en psychologie, nous a répondus : "Les critiques les plus fortes venaient de gens qui n'avaient pas encore vu l'émission. Ils avaient l'idée du tabou qui est transgressé, que c'était scandaleux de faire ça. Quand on voit les personnes qui vivent l'expérience, on se rend compte que, finalement, elles la vivent bien. Y'a plein de bonheur, de joie, c'est une expérience fantastique. Même ceux pour qui le mariage n'a pas fonctionné sont quand même très contents d'avoir vécu cette expérience. Ils en sortent grandis, ils ont appris des choses sur eux-mêmes.".
Que ce soit les experts ou la production, tous s'étaient fixés un point important : "on voulait avoir le sentiment que les gens qui participent sont respectés, que nous sommes respectueux vis-à-vis d'eux, ce qui n'est pas le cas dans toutes les émissions. C'est remarquable de voir qu'il y a un grand respect envers les participants." C'est justement ça qui, selon lui, a convaincu les téléspectateurs. "Je pense que les gens sentent ça et que ça a peut-être adouci les choses par rapport aux critiques de départ. Ils se disent que, finalement, ça n'est pas si horrible.", ajoute-t-il. Un avis partagé par Catherine Solano, sexologue : "Les gens qui se sont inscrits se sont dit : 'on ne va pas se moquer de moi, on ne va pas me ridiculiser, on ne va pas me manipuler puisqu'on leur dit à tout moment qu'ils sont libres de ne pas continuer l'expérience."