Après les speed datings de Laurent, Jean-Claude, Eric le chevrier, Eric l'auvergnat, Laura, ou encore Mathieu, on découvrira ce lundi 18 septembre 2020 dans L'Amour est dans le pré ceux de Jérôme, Cathy et Lionel. Mais ce n'est pas tout : on assistera également aux débuts des séjours à la ferme de certains agriculteurs, dont Mathieu. Après avoir parlé de sa maladie dans son portrait, l'éleveur de taureaux en Camargue redoutait de ne pas recevoir de courrier.
On lui a diagnostiqué la maladie de Cadasil, anomalie génétique suite à laquelle il a dû abandonner son projet de GPA. "L'espérance de vie de ma maladie, c'est 62 ans, j'en ai 44, donc tu fais vite le calcul", confiait-il à Karine Le Marchand. C'est d'ailleurs cette maladie qui l'a poussé à s'inscrire à l'émission comme il le confie dans une interview accordée à Ouest France : "Je me rends compte que je n'aurais jamais participé à L'amour est dans le pré" si je n'avais pas été malade. Paradoxalement, c'est finalement la prévision d'une mort plus rapide qui m'a apporté le plus grand des bonheurs."
Pourtant, l'agriculteur gay a reçu pas moins de 50 courriers. Si le choix s'annonçait déjà difficile, il n'a pas hésité à inviter chez lui Alexandre, pour qui il a eu un vrai coup de coeur : "C'était très intense à vivre. J'attendais beaucoup de ma rencontre avec Alexandre qui était mon grand coup de coeur du courrier. Son physique me plaisait et j'attendais de le voir et d'entendre sa voix. Quand il s'est mis à parler – il a un timbre très particulier – je me suis dit 'je suis où, je fais quoi ?'. Moi qui ne perds jamais le contrôle, j'étais perdu." Une émotion qui s'est ressentie à travers l'écran... C'est ensuite que le choix s'est corsé.
S'il a hésité entre Cédric, Laurent ou encore Johnny, il a décidé de choisir d'inviter ce dernier : "J'ai choisi quelqu'un avec qui Alexandre se sentirait bien pour ne pas qu'il y ait de heurts et que la semaine se passe dans le meilleur esprit possible.", explique-t-il. "Tous deux ont deux personnalités saines. J'étais confiant et cette semaine à la ferme a été très bienveillante. Il n'y avait pas de crêpage de chignon. Je voulais montrer des choses simples et que les homosexuels ne sont pas que des folles hystériques qui s'engueulent à coups de griffes, même si je ne suis pas follophobe. Ça ne va pas changer complètement les choses, mais si cela peut faire avancer de quelques millimètres, c'est déjà ça." Si Alexandre semble avoir une longueur d'avance, tout peut encore changer...