A peine revenu de vacances, Michael Youn a vite déchanté après une altercation avec la police. Si le comique-chanteur-acteur-présentateur est accusé d’outrages et rébellion par les forces de l’ordre, lui a une autre version, comme vous pouvez le lire sur Purefans News by Adobuzz.
Crédit : Universal Pictures International France
C’est à travers son Facebook que Michael Youn a tenu à donner sa version des faits, très détaillée : "Même si je n'ai pas été placé en GAV lundi soir, je suis quand même resté au commissariat du XVIIIème de 19h à 2h du matin pour outrages et rébellion, dans les faits. Dans la pratique, pour avoir eu le malheur de déplacer mon scooter (de 5m) afin de libérer une place de parking pour une voiture et ce sans casque (hic)…
Après m'être quand même fait, au préalable, étrangler 3 fois et balancer contre une grille de jardin et contre une portière de voiture, après m'être mangé une claque sur l'oreille, après avoir vu ma tête cognée plusieurs fois contre la paroi d'un ascenseur, après m'être fait humilier dans la rue, menotter et exhiber comme un trophée devant les minots de la Goutte d'or, et après avoir du encaisser des ‘T'es un rigolo toi ?! Et là (il m'étrangle d'une main et pose l'autre sur son arme de service), tu rigoles moins hein ? !’ ou encore des "Hè le mariole, tu fais moins ton spectacle là !!!’. Alors évidemment je ne suis pas tout blanc : bien sûr, j'étais en infraction, bien sûr je me suis énervé et rebellé, bien sûr j'ai essayé d'expliquer la stupidité de cette situation par tous les moyens possibles, y compris les mauvais, bien sûr j'ai fini par être outrageux. Mais comment aurais-je pu faire autrement devant l'abus de pouvoir dont j'étais victime.
Le brigadier-chef avait envie de rouler des mécaniques devant le voisinage, devant ma femme et son fils, de montrer à ses subalternes ‘qui c'était le patron’ et ‘comment qu'on fait une interpellation manu-militari’ ou alors tout simplement, il s'ennuyait, ‘tiens aujourd'hui, j'me ferais bien une vedette… ça me changera des dealers de crack de Stalingrad’. Sauf qu'il a juste oublié de changer sa méthode.
Je crois qu'en fait, le brigadier-chef a du me confondre avec un criminel, il a du me prendre pour Mesrine. Il a aussi du confondre Montmartre avec le Texas, et surtout la police avec la Milice (celle de 42). Bref, j'ai porté plainte à l'IGS (l'Inspection Générale des Services, la police des polices) pour violences illégitimes ayant entraînées une ITT (parce que je suis allé consulter évidemment).
Je pense avoir été victime d'un délit de faciès en fait… Il n’aimait pas ce que je faisais, et il me l'a bien fait comprendre : ‘Tant mieux !’ Pour une fois que ça arrive à une vedette et pas à un gamin des quartiers me direz-vous... Ouais, tant mieux, comme ça je peux en parler et vous assurer que ça arrive vraiment à tout le monde. Et qu'il ne faut pas hésiter à prendre un avocat (y'en a des pas chers) et à vous plaindre à l'IGS… Ils sont aussi là pour ça...
Pour terminer, je dirai que j'ai toujours eu jusqu'à présent de très bons rapports avec la police malgré les centaines de conneries que j'ai pu leur faire subir devant les caméras, ils ont toujours réagi avec beaucoup d'humour. Et je n'ai pas envie que ça change. Je n'ai pas envie d'avoir peur de la police. Je n'ai pas envie de changer de trottoir quand je vois une patrouille, par crainte de me faire casser la gueule.
Voilà, big up à vous, big up à la police et aux policiers… En tout cas, ceux qui n'ont pas besoin d'un uniforme pour se trouver une paire de couilles.
PS : ‘la prochaine fois… j'mettrai mon casque’ ;-) Pisse&Love&Ordeeeeeeer !!!!".
Avec Michael Youn, rien n’est caché aux fans !