La série est tirée d'une histoire vraie... mais jusqu'à quel point les faits relatés sont-ils réels ? Mon petit renne de Richard Gadd, qui cartonne sur Netflix depuis sa mise en ligne le 11 avril 2024 et qui a été adoubée par Stephen King himself, raconte le harcèlement que son créateur a vécu pendant 4 ans et demi.
Comme il l'avait révélé à The Independant, il aurait reçu, dans ce laps de temps, 41 071 mails, 350 heures de messages vocaux, 744 tweets, 46 messages Facebook et 106 pages de lettres manuscrites ainsi qu'un chapeau en laine, des sous-vêtements, des somnifères et une peluche en forme de renne. Mais selon la vraie personne qui a inspiré le personnage de Martha Scott, sa harceleuse, tout ceci ne serait que foutaise.
Elle a révélé sa véritable identité au Daily Record, donnant ainsi sa propre version des faits. Notamment à propos de la fin de la série qui la concerne directement. "Je ne suis pas du tout allée en prison, explique-t-elle. Rien de tout ça n'est arrivé. C'est un tas de conneries. Richard Gadd doit maintenant prouver que je suis allée en prison parce que ce n'est pas vrai. Tout ceci a été inventé et exagéré. Il n'y a pas eu d'ordonnance restrictive, ni d'injonction ou d'interdiction. C'est tout simplement impossible. La police n'a jamais frappé à ma porte pour l'une ou l'autre de ces raisons. C'est de la foutaise."
La véritable Martha Scott serait ainsi sur le point de porter plainte contre Netflix et contre Richard Gadd. "Je n'ai pas d'argent mais je suis une avocate tout à fait capable, alors je me représenterai moi-même", conclut-elle. De son côté, Richard Gadd avait déjà expliqué, sans entrer dans trop de détail, que son problème avec sa stalkeuse avait été "résolu". "J'ai eu des sentiments mitigés à ce sujet, assurait-il auprès du Times. Je ne voulais pas jeter en prison quelqu'un qui souffrait d'un tel problème de santé mentale. Je suis beaucoup plus prudent avec les gens maintenant. Il me faut beaucoup plus de temps pour leur accorder ma confiance. Avant, je me jetais dans des situations avec un tel abandon... et je me brûlais les ailes."