La presse sud-africaine n'en finit plus de s'intéresser à l'"affaire" Oscar Pistorius. Alors que le champion paralympique a été inculpé pour le meurtre de sa petite-amie Reeva Steenkamp en fin de semaine dernière, plusieurs journaux locaux assurent qu'il ne s'agissait pas d'un accident, thèse avancée juste après le drame. L'athlète aux jambes de carbone aurait en réalité tiré sur la mannequin suite à une grosse dispute, et sans doute sous l'effet de la drogue.
Une dispute en pleine nuit ?
Ce jeudi 14 février, jour de la St-Valentin, tous les médias ne parlaient que de ça : Oscar Pistorius, héros des Jeux Olympiques de Londres, a tiré à quatre reprises sur sa petite-amie Reeva Steenkamp. Selon les premières informations, le sportif aurait tué sa belle blonde par erreur, après l'avoir prise pour un cambrioleur. Mais cette théorie, mise en doute par la police, ne fait plus l'unanimité dans les journaux sud-africains qui citent des sources prochent de l'enquête. D'après eux, le drame serait arrivé à cause d'une dispute. "Blade Runner" aurait ainsi tiré une balle depuis sa chambre, puis trois autres à travers la porte de la salle de bain où se serait réfugiée le top model.
Une batte pleine de sang
Et alors que le parquet pourrait demander à ce que l'affaire soit requalifiée en "meurtre avec préméditation", un nouvel élément à charge pourrait se retourner contre Oscar Pistorius, que beaucoup disent sous le choc. L'hebdo sud-africain City Press a en effet dévoilé qu'une batte de cricket recouverte de sang a été retrouvée au domicile du héros des JO 2012. Mais pour l'instant, la police ne sait pas s'il s'agit bien du sang de Reeva Steenkamp.
Crise de violence à cause des drogues ?
S'il s'avérait qu'Oscar Pistorius a bien pété un câble et tiré en pleine nuit sur sa petite-amie, la drogue pourrait être à l'origine de ce coup de folie. L'AFP rapporte que les enquêteurs ont demandé des examens afin de détecter d'éventuelles traces de drogues ou de stéroïdes - connus pour avoir comme effets secondaires des crises de violence incontrôlées - dans le sang du sportif.