Les comédiens ont pu s'en rendre compte ce week end à l'occasion du salon Paris Manga auquel ils étaient invités, la série Parker Lewis ne perd jamais (1990-1993) est toujours aussi populaire, 25 ans après la diffusion de son dernier épisode aux USA. Et tandis que le salon parisien marquait les premières retrouvailles entre tous les membres du casting depuis la fin de la série, Corin Nemec - l'interprète de Parker, a ouvert la porte à un reboot.
Interrogé par LCI sur sa relation avec la série, le comédien a dans un premier temps fait part de sa frustration vis-à-vis de son destin à la télévision. Il l'a rappelé, si la saison 3 est aussi mauvaise, c'est la faute aux dirigeants de la Fox qui ont fait n'importe quoi avec elle à l'époque : "Ils ont voulu rendre le programme un peu plus comme "Beverly Hills". Ils ont ruiné notre format, se sont débarrassés de certains personnages et notre fanbase a plongé aux Etats-Unis. (...) Je pense qu'on aurait continué plus longtemps si on nous avait laissé faire la même chose".
Une rancoeur tenace donc, qui explique pourquoi l'acteur est désormais ouvert à une suite qui pourrait sauver l'image de la série. Et visiblement, il a déjà une petite idée de comment cela pourrait se dérouler : "J'ai dit à [Lon Diamond, co-créateur de la série] que ce serait vraiment génial de faire un reboot, qui ne serait plus "Parker Lewis ne perd jamais" mais "Parker Lewis ne gagne jamais". Tout se passerait mal pour lui. Tous les autres auraient réussi dans la vie, sauf lui. Je pense que cette intrigue inversée serait très drôle".
Un concept original et plutôt cool, qui permettrait à tous ses petits camarades de l'époque, qui n'ont pas tous poursuivi leur carrière, de s'amuser devant la caméra : "Troy Slaten [l'interprète de Jerry, ndlr] est désormais avocat spécialisé en droit pénal. (...) Et bizarrement, si on faisait un reboot, je pense que ce serait hilarant que Jerry soit aussi avocat. Il serait l'avocat de Parker qu'il essaierait de libérer de prison en sortant les preuves de son manteau magique". Il n'y a plus qu'à croiser les doigts...