La date est désormais connue de tous les fans : sauf retournement de situation improbable orchestrée par les producteurs, c'est le 18 novembre 2022 que le dernier épisode de Plus belle la vie sera diffusé à la télévision. Une situation difficile à vivre pour les fans, mais également pour les acteurs. Et ce n'est pas Christophe Morillon qui nous fera penser le contraire.
A l'occasion d'une interview accordée à Capitaine Cinemaxx, l'interprète de Jacob - le célèbre tueur du Mistral, a dans un premier temps confessé que cette annulation par le groupe France Télévisions n'avait pas été une surprise, "Ça fait un moment qu'on est au courant". Malgré tout, il l'a immédiatement précisé, cela ne calme en rien sa déception actuelle.
"Les techniciens, les maquilleuses, les costumières retrouveront du travail. Pour les comédiens estampillés Plus belle la vie, c'est plus compliqué. Ils ne méritaient pas ça", a-t-il notamment déploré. Des propos qui font écho à ceux de Laurent Kérusoré qui craint de voir la suite de sa carrière être impactée car il serait trop connoté "Thomas" aux yeux des directeurs de casting.
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Puis, Christophe Morillon l'a rappelé, cette annulation va bien au-delà d'une simple envie de tourner la page. Alors que cette décision serait notamment liée à des questions de budget, mais également à l'envie de France Télévisions de ne plus financer le producteur Newen qui appartient désormais à TF1, le comportement des dirigeants serait vu comme irrespectueux envers tout le monde.
"Du jour au lendemain, on décide de te dégager parce que tu ne ramènes plus assez de pognon. Je trouve que c'est une mentalité de m*rde, ce n'est pas bien, a soufflé le comédien. Il ne faut pas se débarrasser des gens comme ça. Ce n'est pas une manière de traiter les gens."
De même, il estime que France Télévisions manque à ses devoirs envers les téléspectateurs alors qu'ils sont encore des millions chaque soir devant la télé pour suivre les aventure du Mistral, "Ce n'est pas respectueux aussi pour les téléspectateurs qui sont restés fidèles. Tant qu'il y a un public, on peut trouver des solutions sans mettre 600 personnes dans l'incertitude".
Malheureusement, les chances pour que ses propos motivent les dirigeants à sauver PBLV sont... plutôt basses. Mais on apprécie l'effort.