Après The Island, Pékin Express ou encore Wild diffusé en avril dernier, M6 dévoile un nouveau jeu d'aventure à partir de ce jeudi 3 janvier 2018 : The Bridge - Le trésor de Patagonie. Inspiré du format espagnol "El Puente" et présenté par Stéphane Rotenberg, le principe diffère des autres formats : 16 candidats doivent allier leurs forces pour construire un pont de 300 mètres qui leur permettra d'atteindre un trésor de 150 000 euros, caché sur une île isolée dans le sud de l'Argentine. Petit plus par rapport à la version espagnole : des dilemmes et éliminations ont été ajoutés. Ainsi, tous les 3 jours, ils devront voter pour éliminer 2 d'entre eux. Celui ou celle qui récupérera le trésor aura le choix : soit tout garder pour lui, soit le partager avec certains de ses coéquipiers.
Si Stéphane Rotenberg a reconnu lors d'une table ronde que "le principe d'expérience est assez proche de The Island", l'animateur a tenu à préciser à quel point ce nouveau format est différent des autres. "Pekin Express, c'est la découverte des autres cultures et du binôme avec lequel vous êtes partis. Koh Lanta, c'est "est-ce que je suis capable de survivre ?", c'est très fort, très puissant, ça fait 20 ans que ça marche. Dans The Bridge, on est dans une société humaine, comment elle s'organise, comment elle fonctionne, quand il y a un but supérieur." L'accent est mis sur l'entraide : "c'est un jeu où il y a un esprit d'équipe et, contrairement à ce qu'on peut penser, les meilleurs n'ont pas forcément été les garçons. Mais ce jeu est avant tout une école de la vie, où l'on ne peut pas réussir sans une communauté."
Contrairement aux autres jeux d'aventure, l'hygiène et la nourriture ne sont donc pas des enjeux majeurs : "c'est pas les tropiques donc pas de serpent, pas d'araignée dangereuse. Le plus grand danger, c'est les outils. La sous-alimentation n'est pas vraiment un problème, même si on pensait qu'ils seraient meilleurs pêcheurs", rigole l'animateur, qui ajoute "Chez les Espagnols, la nourriture n'a jamais été un problème alors que les Français ont eu des problèmes de nourriture légers qu'ils n'auraient jamais dû avoir". Ils pêchaient n'importe quand, n'y arrivaient pas : "on leur propose une canne à pêche dans les dilemmes, ils n'en veulent pas, on était atterré. Il y en a un qui a passé sa journée à pêcher (sans rien attraper) pour que, derrière, on lui reproche de rien de rien foutre. Le pauvre." Heureusement, ils ont trouvé des solutions : cueillir de la nourriture dans les bois.