Aujourd'hui, personne n'imagine la série The Flash sans Grant Gustin dans le costume du super-héros de Central City. Pourtant, le comédien l'a confié dans le podcast Inside of You de Michael Rosenbaum, cette réalité aurait pu exister.
"Même quand j'ai eu une audition, je ne voulais pas y aller car j'étais persuadé que je n'allais pas avoir le rôle et les auditions me rendent énormément anxieux" a-t-il dévoilé dans un premier temps. Puis, Grant Gustin a étonnamment précisé qu'il était même persuadé de ne pas être fait pour incarner Barry Allen. La raison ? Il n'était pas à l'aise avec son physique.
"Les bases pour le personnage étaient qu'il devait être dans la moitié de sa vingtaine. J'avais 23 ans et je ressemblais à un mec de 19 ans" a rappelé l'acteur. "Donc je ne voulais pas aller auditionner car ça me semblait irrationnel de penser que je pourrais être en mesure de coller à ce rôle".
Mais le plus surprenant dans les révélations de Grant Gustin c'est que, 6 ans après les débuts de The Flash sur la CW et alors que son personnage est désormais le fer de lance du Arrowverse, ses doutes n'ont toujours pas disparu. Au contraire, il lui arrive encore régulièrement de souffrir : "L'une des choses avec lesquelles je lutte, c'est que j'ai le syndrome de l'imposteur. Je n'ai pas le sentiment de mériter tout ce que j'ai, je ne me sens pas légitime ou je n'ai pas l'impression d'avoir suffisamment travaillé pour obtenir tout ça, mais plutôt que quelqu'un d'autre a mieux bossé ou était plus talentueux. Je lutte avec ça tout le temps. (...) Je n'arrive jamais à comprendre comment je fais pour en arriver là."
Une façon de penser qui le suit depuis très longtemps, "Depuis tout petit, dès mes 4 ou 5 ans, j'ai dû gérer de l'anxiété et de la dépression", et qui lui a presque gâché son expérience à Broadway alors qu'il incarnait Baby John dans la comédie musicale West Side Story : "J'aurais dû être à l'université. Je vivais le rêve de tout le monde, mais tous les jours je me disais, 'Pourquoi moi ?', 'Pourquoi ai-je autant de chance ?'. A chaque nouveau pas que je fais, je ressens ça".
Heureusement, aujourd'hui, c'est une situation qu'il apprend progressivement à maîtriser, notamment grâce au soutien de sa femme avec qui il a entamé une thérapie de couple, "beaucoup de choses, pour tous les deux, sont remontées à la surface. Et ça nous fait du bien en tant que couple et individus".
Qui a dit que la vie de super-héros était facile ?