Les polémiques s'enchaînent pour L'amour est dans le pré 2013. Histoire de casting faussé, d'un agriculteur qui concrétise avec ses deux prétendantes ou encore de l'un des candidats qui a tenté de berner la production, cette saison a eu le droit à son lot de rebondissements. Mais le pire était à venir comme on a pu le découvrir ce week end. Comme l'a révélé Le Courrier Picard, Thomas - le candidat has been - est accusé de maltraitance et de cruauté envers l'un de ses chevaux.
Le 5 mars dernier, un passant a expliqué à deux employés d'un refuge de Oisemont qu'il avait aperçu un cheval en train d'agoniser. Il a par exemple déclaré que l'animal était "couché sur une bâche tenue avec des pneus". Contacté par la gendarmerie, Thomas a expliqué qu'il était retenu par le tournage de L'amour est dans le pré.
Rapidement, la production a donc tenu à réagir à ces propos lors d'un entretien pour Télé Star. Et elle a affirmé que l'éleveur de chevaux n'était en aucun cas en plein tournage : "L'ouverture des courriers a été tournée les 26 et 27 février, et Thomas a tourné son speed-dating le 16 mars. De plus, en cas d'absence des agriculteurs, un service de remplacement (c'est-à-dire qu'une équipe s'occupe de l'exploitation en l'absence du candidat) est mis en place aux frais de la production".
Au final, Thomas devra donner sa version des faits le 6 septembre prochain au tribunal correctionnel d'Amiens. Mais en attendant, il a souhaité réagir lors de son entretien avec Télé Loisirs. C'est l'occasion pour lui d'expliquer qu'il n'a rien à se reprocher : "Un de mes poulains âgé de 18 mois était malade depuis une dizaine de jours. Un diagnostic a été posé : une myopathie atypique (...). J'ai moi-même soigné ce poulain, en lui injectant plusieurs doses de calmants, et non pas d'euthanasiants, comme il a été dit ici et là, pour calmer ses douleurs, en sachant qu'il était vraisemblablement condamné".
Thomas a ensuite déclaré qu'il avait dû partir en formation professionnelle le 4 mars dernier, mais qu'avant il avait "pris soin de le recouvrir non pas d'une bâche mais d'une couverture de soin prévue pour les chevaux". Puis il a ajouté : "Je consacre ma vie aux chevaux depuis dix ans. Cette affaire est vraiment regrettable". Egalement contacté par Le Parisien, l'agriculteur a dit qu'il assumait complètement cette affaire. De quoi calmer les esprits ? Rien n'est moins sûr.