Comme de nombreux Français, Polska et Tootatis sont descendues dans la rue pour manifester contre la réforme des retraites avec un slogan bien à elles : "Les formes contre la réforme". Une prise de position moquée dans Quotidien vendredi 24 mars.
Nicolas Fresco ne s'est en effet pas gêné pour ridiculiser les deux influenceuses dans sa chronique. "Elles sont notamment célèbres pour s'être fait recaler d'un resto à cause de leur décolleté plus profond que le trou de la sécu. On dirait plus qu'elles étaient parties voir un match au Stade de France", s'est-il amusé.
De son côté, Polska n'a pas tardé à réagir à ces attaques en s'adressant directement à Yann Barthès. "Tu trouves ça toujours normal qu'en 2023, on puisse faire des chroniques, qui passent à la télé devant des centaines de milliers de personnes, hyper sexistes et hyper misogynes ? C'est pas parce que c'est sous couvert d'humour que ça passe mieux". Polska l'assure, "à un moment donné, chacun manifeste comme il veut. On est influenceuses, on est censées influencer les jeunes, et là, le but, c'était juste de trouver un slogan un peu parlant, un peu marrant, pour influencer les jeunes à manifester".
Ce lundi 27 mars, Polska et Tootatis étaient invitées dans TPMP pour revenir sur cette polémique et les propos tenus par Nicolas Fresco. "Des gens voulaient qu'on manifeste autrement. Certains ont dénoncé qu'on dansait et qu'on rigolait pendant la manifestation, mais c'est notre manière de manifester. Du coup, la chronique de Quotidien, on l'a trouvée sexiste misogyne", ont-elles déclaré avant de lancer une pique à Guillaume Genton : "D'ailleurs, Guillaume Genton, t'aurais dû postuler. Tu as ta place là-bas".
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Le chroniqueur s'est à son tour lâché en s'en prenant aux deux jeunes femmes. "Je pense que ce qui vous intéresse, c'est plus les caméras que le combat", commence-t-il au sujet de leur présence à la manifestation. "Je pense que vous y êtes allées pour faire des TikToks". Guillaume Genton s'est ensuite permis un gros tacle avant d'être acclamé par le public : "Au lieu de vous demander quand vous allez partir à la retraite, demandez-vous quand est-ce que vous allez commencer un vrai boulot plutôt". Ouch ! De leur côté, Polska et Tootatis restent sur leurs positions et assurent ne pas être "obligées d'être concernées pour manifester".