Tous ceux qui ont eu leur bac au mois de juillet savent déjà dans quel cursus ils s"inscrieront à la rentrée. L'Union nationale des étudiants de France (UNEF) tire la sonnette d'alarme : 27 universités françaises pratiquent une sélection illégale de leurs étudiants en première année de licence.
27 universités pratiquent une sélection illégale de leurs étudiants et 24 persistent à imposer des frais d'inscription illégaux observent l'UNEF. "De plus en plus d'établissements choisissent de limiter le nombre de places disponibles dans leurs licences par un processus de sélection" déplore le syndicat étudiant dans son rapport annuel. Il dénonce "une nouvelle tendance en totale contradiction avec la loi". L'UNEF pointe notamment du doigt les universités de les universités de Savoie (pour ses licences de physique-chimie), Bordeaux 1 (mathématiques), Paris I et Paris X (droit franco-allemand) ou encore Bourgogne (Administration économique et sociale).
Selon l'UNEF, certaines justifient leur processus de sélection par le fait que les formations spécialisées nécessitent des "pré-requis". Un argument que rejette le syndicat, qui estime que toute formation de licence "est censée être adaptée au niveau baccalauréat".
L'UNEF annonce également une autre dérive : la pratique de frais obligatoires en supplément des frais d'inscription. Même si la tendance est plutôt à l'amélioration, 24 universités persistent à imposer des frais supplémentaires à leurs étudiants. Quatre établissements sont sévérement pointés du doigt par le syndicat : l'Institut national polytechnique de Toulouse, où l'inscription au diplôme d'ingénieur s'élève à 9 000 euros contre un tarif réglementé de 606 euros ; l'Université de Grenoble 2 (800 euros de services multimédia "facultatifs") ; l'Agrocampus Ouest et Rennes 1 (750 euros en master) et l'université de Tours (150 euros en licence de droit franco-allemand). Les bacheliers sont désormais avertis.
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