Les jours se suivent et se ressemblent dans TPMP. Le talk, qui a été visé par des appels au boycott sur les réseaux sociaux, a été le théâtre de nouvelles tensions le mercredi 8 novembre 2023 sur C8.
L'ambiance est devenue électrique lorsque Cyril Hanouna a développé un débat sur le thème "Vidéos de prières collectives juives dans un terminal de l'aéroport d'Orly : êtes-vous choqués ?". A l'inverse d'une grande partie de ses camarades, Gilles Verdez ne s'est pas dit choqué. "C'est tout aussi formidable que les musulmans qui prient à Roissy. Ça ne me gêne nullement. C'est bien, ces gens sont heureux. Ils sont entre eux, ils ne dérangent personne", a-t-il commenté.
"Je ne suis absolument pas choqué même si la loi leur impose d'aller dans les zones dédiées. Il y en a à Orly comme à Roissy. Mais ce n'est pas grave, c'est bien de prier. Ça ne me dérange pas du tout !", a ajouté celui qui a eu un vif accrochage avec Eric Naulleau sur la guerre Israël-Hamas. Un peu plus tard dans l'émission, il s'est dit "blessé" par des propos tenus par ses camarades.
"Raymond et Géraldine expliquent que là, il y a 5 personnes qui prient. 30, et si c'était 300 ?! Et bien moi, je vous le dis, si c'est 300, c'est tout aussi formidable. Le nombre n'a rien à voir là-dedans. Mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?! C'est terrible ce que vous dites (...) Là, on est en train d'établir des jauges. Vous vous rendez compte du mot, j'ai entendu le mot 'jauge'... Alors à 100, on est encore OK. A 200, on n'est plus OK... Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?! Votre discours, il va vous mener où ?! Vous êtes malades !", s'est-il agacé.
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Alors qu'il venait d'appeler à "laisser les gens tranquilles", Gilles Verdez a été accusé d'être "déconnecté" de la réalité par Jacques Cardoze. Une remarque qu'il n'a pas supportée. "Mais qu'est-ce que t'as toi le pizzaïolo ?! Puta*n, arrête, tu ne vas pas nous faire ch*er ! Il m'emme*de celui-là...", s'est-il emporté. Ce à quoi le nouveau chroniqueur de TPMP s'est exaspéré : "Ah, tu sens bien que je vais avoir un argument donc, à nouveau, tu nous fais ton numéro de claquettes...".
"Mais pourquoi je parlais de proportionnalité tout à l'heure ?! Parce que ce sont des cas qui se sont déjà présentés. Lorsque tu as 400 personnes qui seront devant un bâtiment et qu'il n'y a pas assez de monde. Le maire prend une décision et il va éventuellement faire construire une mosquée. Bah oui, mais ce sont des cas concrets dont je te parle. La question de la proportionnalité, c'est une question. Et tu vas avoir des gens autour du quartier qui vont se plaindre, écrire au maire... Ça va devenir un problème !", lui a-t-il ensuite expliqué.